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Le SDI et l’AFPC répondent au plan d’action d’été de l’ASFC et déposent un grief de principe

Photo du drapeau du SDI

Le 27 juin 2022, dans le cadre de notre réponse au Plan d’action d’été de l’ASFC, l’AFPC a déposé un grief de principe au nom des membres du SDI, affirmant que l’Agence des services frontaliers du Canada avait contrevenu à la convention collective du groupe FB en imposant unilatéralement son Plan d’action d’été.

Selon le grief, le syndicat est d’avis que les politiques et les mesures mises de l’avant par le Plan d’action constituent un exercice déraisonnable des responsabilités de gestion et contreviennent à la convention collective du groupe FB, y compris, mais sans s’y limiter, les dispositions touchant les heures de travail, les heures supplémentaires, les obligations religieuses, les congés payés, les congés de maladie payés, ainsi que l’annexe B.

Par conséquent, le syndicat demande les mesures correctives suivantes :

  • Une déclaration selon laquelle les politiques de l’employeur contreviennent à la convention collective du groupe FB,
  • Que l’ASFC respecte les dispositions de la convention collective et annule les nouvelles politiques et règles imposées de façon arbitraire concernant les changements de quart, les heures supplémentaires, la gestion des congés et la rémunération des heures supplémentaires,
  • Que le syndicat, et tout membre lésé par ces nouvelles politiques, soit indemnisé, et
  • Toute autre mesure corrective jugée appropriée selon les circonstances.

Les mesures introduites dans le cadre du Plan sont d’une grande portée et nous comprenons que des questions subsistent quant à leur l’impact sur nos membres, ainsi qu’en ce qui a trait aux recours possibles. De plus amples informations suivront dans les prochains jours, y compris des réponses aux questions les plus courantes ainsi que des conseils en ce qui concerne la possibilité de déposer des griefs individuels selon les circonstances.

Congé 6990 et responsabilités familiales

Photo du drapeau du SDI

L’ASFC utilise le code de congé 6990 pour couvrir les employés qui ne peuvent travailler pour diverses raisons liées à la COVID, y compris la fermeture d’écoles et de garderies (note : « Autre congé payé » est codé 699 dans les principales unités du Conseil du Trésor).

Lorsqu’il était possible de faire du télétravail, on ne s’attendait pas à ce que les parents ayant de jeunes enfants à la maison consacrent le même nombre d’heures de travail que les membres qui ne sont pas responsables de la garde d’enfants. Certains parents ont travaillé quelques heures par jour, alors que d’autres n’ont pas travaillé du tout. En général, la disponibilité du congé 6990 pour couvrir les heures non travaillées a été évaluée au cas par cas, et la plupart de nos membres n’ont pas eu trop de problèmes pour accéder à ce congé payé.

En mai, certaines provinces et certains territoires ont commencé à parler de la réouverture des écoles et des garderies. La décision de rouvrir, quand et comment le faire, varie beaucoup d’une région à l’autre du pays. Certaines provinces ont choisi de ne rouvrir qu’à l’automne, tandis que d’autres ont limité les places en garderie aux parents qui travaillent aux services essentiels. Même lorsque les écoles ont rouvert, de nombreux parents ont choisi de ne pas renvoyer leurs enfants pour des raisons de sécurité.

Le 10 mai 2020, le Conseil du Trésor a envoyé un courriel à tous ses chefs des ressources humaines concernant le congé 699 et la garde d’enfants. Il contenait les éléments suivants :

Avec la réouverture des écoles et des garderies, nous nous attendons à ce que les employés qui n’ont pas pu travailler en raison d’obligations de garde d’enfants puissent reprendre le travail. Nous reconnaissons toutefois que certains employés ne pourront pas travailler à temps plein si leurs enfants ne peuvent pas retourner à l’école ou à la garderie pour des raisons de santé, de disponibilité limitée de places ou d’autres restrictions mises en place par les autorités provinciales ou territoriales. Dans ces cas, les employés peuvent utiliser « autres congés payés (699) » pour les heures non travaillées, s’ils ne peuvent pas prendre d’autres dispositions pour la garde de leurs enfants.

Le courriel poursuit en encourageant les cadres à « discuter » avec les employés en congé 699 de la possibilité de s’entendre sur des dispositions de travail flexibles comme solution de rechange au congé.

Grief de principe

Le 13 mai 2020, l’AFPC a déposé un grief de principe concernant le courriel de l’employeur. Le syndicat s’inquiète du fait que les parents qui choisissent de ne pas renvoyer leurs enfants à l’école ou à la garderie n’auraient involontairement plus accès aux congés payés 699. Certains enfants vivent dans des ménages dont les membres sont vulnérables, et de nombreux parents ne se sentent pas à l’aise de renvoyer leurs enfants à l’école ou à la garderie en l’absence de mesures de distanciation sociale adéquates. Quoi qu’il en soit, nous devons veiller à ce que les membres ayant des obligations en matière de garde d’enfants ne soient pas obligés de choisir entre un chèque de paie et le bien-être de leur famille.

Nous espérons recevoir la réponse de l’employeur au dernier palier de la procédure de règlement des griefs au cours des prochaines semaines.

Griefs individuels

Si nous ne parvenons pas à résoudre le problème par un grief de principe, nous devons être prêts à déposer des griefs individuels pour tout membre contraint de renoncer au congé 6990, mais qui a encore des responsabilités en matière de garde d’enfants. Il s’agit des membres qui :

  • sont actuellement responsables de la garde d’enfants à domicile
  • sont actuellement en congé payé 6990
  • vivent dans une province ou un territoire où les services de garde d’enfants n’ont pas rouvert OU ne peuvent pas obtenir de place en garderie en raison d’une réouverture limitée OU ont des inquiétudes quant à la sécurité de leurs enfants ou d’autres membres vulnérables de leur famille
  • ont été informés par l’employeur qu’ils ou elles n’ont plus droit au congé payé 6990

La formulation du grief est la suivante :

Libellé :

Je dépose un grief au motif que l’employeur a refusé, le [insérer la date du refus], de m’accorder le « congé payé 699 » que j’ai demandé le [insérer la date de la demande]. J’ai demandé ce congé parce que je devais m’occuper de mes enfants dans des circonstances liées à la COVID-19 et ne pouvais pas respecter mon horaire de travail normal.

(Si vous êtes visé par la convention collective du groupe Services des programmes et de l’administration [PA], insérez ce qui suit.)

Ce refus contrevient au paragraphe 53.01, Congés payés ou non payés pour d’autres motifs, et à l’article 19, Élimination de la discrimination, de la convention collective, ainsi qu’à l’article 7 de la Loi canadienne sur les droits de la personne et tous les autres articles pertinents.

(Si vous êtes visé par la convention collective du groupe Services frontaliers [FB], insérez ce qui suit.)

Ce refus contrevient au paragraphe 52.01, Congés payés ou non payés pour d’autres motifs, et à l’article 19, Élimination de la discrimination, de la convention collective, ainsi qu’à l’article 7 de la Loi canadienne sur les droits de la personne et tous les autres articles pertinents.

(Si vous êtes visé par la convention collective du groupe Services de l’exploitation [SV], insérez ce qui suit.)

Ce refus contrevient au paragraphe 56.01, Congés payés ou non payés pour d’autres motifs, et à l’article 19, Élimination de la discrimination, de la convention collective, ainsi qu’à l’article 7 de la Loi canadienne sur les droits de la personne et tous les autres articles pertinents.

(Si vous êtes visé par la convention collective du groupe Services techniques [TC], insérez ce qui suit.)

Ce refus contrevient au paragraphe 55.01, Congés payés ou non payés pour d’autres motifs, et à l’article 19, Élimination de la discrimination, de la convention collective, ainsi qu’à l’article 7 de la Loi canadienne sur les droits de la personne et tous les autres articles pertinents.

Mesures correctives demandées :

Une déclaration à savoir que l’employeur a enfreint la convention collective.

Que j’aie droit à un congé payé lorsque je ne peux pas respecter mon horaire de travail normal parce que je dois m’occuper de mes enfants dans des circonstances liées à la COVID-19.

Qu’on me dédommage pour toutes les pertes, y compris les pertes de salaires et d’avantages sociaux, qui résultent du refus de l’employeur de m’accorder un congé payé.

Que l’employeur mette fin à ces refus discriminatoires, y remédie et/ou s’assure de prévenir de telles situations dans le futur.

Que l’employeur m’accorde les droits, les occasions et les privilèges dont j’ai été ou dont je suis privé à cause de son refus.

Qu’on me verse une indemnité de 20 000 $ pour préjudice moral qui résulte de cette discrimination.

Qu’on me verse 20 000 $ pour compenser le recours négligent et délibéré de l’employeur à cette pratique discriminatoire.

Que le dépôt de ce grief ne compromette en rien mes interactions futures avec l’employeur.

Qu’il y ait réparation complète.

Toute autre réparation jugée appropriée.

Les représentants syndicaux contactés par un membre ayant des responsabilités en matière de garde d’enfants qui s’est vu refuser un congé 6990 sont priés d’aider la personne déposant le grief à remplir son formulaire de grief comme il est indiqué ci-dessus. Ne soumettez pas le grief à l’employeur avant que la réponse du dernier palier de règlement des griefs de l’employeur au grief de principe ait été rendue, à moins que vous ne deviez protéger le délai de 25 jours.

Nous informerons les membres du BND dès que la décision sera rendue et, si nécessaire, nous donnerons le feu vert pour la présentation des griefs que vous avez reçus jusqu’à présent.

Enjeux généraux du congé 6990

Nous nous attendons à ce que l’employeur rende une décision sur le grief de principe avant de refuser à certains employés l’accès au congé 6990. Dans l’intervalle, il se peut toutefois que les membres soient approchés pour « discuter » de leurs besoins en matière de garde d’enfants. Plus précisément, il se peut que l’employeur demande si ces membres sont en mesure d’effectuer un certain nombre d’heures par semaine plutôt que de rester à plein temps en congé payé (6990).

Nos membres ont l’obligation de répondre aux questions de l’employeur en toute sincérité et au meilleur de leurs capacités. Toutefois, si un membre ne peut travailler en raison de ses responsabilités en matière de garde d’enfants, il doit être autorisé à rester en congé payé.

Le retour au travail ne sera pas facile, et il est encore trop tôt pour savoir exactement à quoi ressemblera la « normale ». Il sera plus facile de mettre en oeuvre les exigences de distanciation sociale pour les travailleurs de première ligne, même si nous ne prévoyons pas la réouverture des frontières avant au moins un mois. Il n’y a toujours pas d’indication claire sur la manière dont la distanciation sociale sera réalisée pour le personnel de bureau. Par conséquent, lorsque le Conseil du Trésor parle du « retour au travail », nous croyons que, dans la plupart des cas, il s’agit d’employés qui, auparavant, en congé 6990, commenceraient à travailler à domicile, et non pas à retourner sur un lieu de travail physique.

À ce jour, nous n’avons aucune indication que l’employeur ait l’intention de retirer le congé 6990 aux membres dont la vulnérabilité les rend incapables de travailler. Le courriel du Conseil du Trésor ne traite que du congé 6990 et de la garde d’enfants.

Mise à jour (13 juillet 2020)

Comme certains d’entre vous le savent sans doute, l’employeur est à prendre des mesures pour retirer aux membres le congé 6990, maintenant que les choses reviennent lentement à la « normale ». Une partie de cette démarche comprend la rédaction d’un nouveau document intitulé « Formulaire d’attestation pour les personnes susceptibles d’être gravement malades si elles contractent la Covid-19 ».

Il s’agit d’un formulaire que nos membres doivent signer s’ils ne sont pas en mesure de reprendre leurs fonctions normales pour des raisons liées à la Covid. Malheureusement, ce formulaire ne s’applique qu’aux membres qui se retrouvent dans deux situations particulières : ceux qui sont susceptibles d’être gravement malades et ceux qui vivent sous le même toit que des personnes susceptibles d’être gravement malades.

Ce ne sont pas là les seules raisons pour lesquelles un membre peut avoir besoin d’un autre congé payé. Par exemple, il demeure difficile de trouver des garderies et l’AFPC a déposé un grief de principe sur la question. Le SDI est prêt à déposer des griefs si l’employeur essaie d’obliger les membres à revenir au travail sans qu’ils aient trouvé un service de garderie adéquat, mais nous préférons attendre qu’une décision ait été rendue à l’égard du grief de principe pour déposer de tels griefs.

Le nouveau formulaire de l’employeur ne doit pas couvrir que les problèmes associés aux services de garderie, mais également les membres qui ne sont peut-être pas en mesure de travailler parce qu’ils s’occupent de membres de leur famille qui ne vivent pas nécessairement avec eux. Il faut également apporter des changements à d’autres clauses, notamment à celle qui demande aux membres d’accepter que l’employeur puisse leur assigner du travail, alors que le formulaire est censé être un formulaire de congé. Finalement, nous ne pouvons accepter que nos membres signent un formulaire et reconnaissent ainsi que l’employeur peut leur demander des renseignements médicaux additionnels à une date ultérieure, sans que des limites ne soient précisées.

Notre confrère Fortin a envoyé un message à Julie Burke pour lui faire part de nos préoccupations et du fait que des modifications doivent être apportées au formulaire. Il a également précisé que les membres devraient continuer de bénéficier d’un congé 6990 dans l’intervalle sans avoir à épuiser leurs crédits de congés personnels s’ils refusent de signer.

Nous ferons le point sur la situation dès que nous aurons reçu une réponse de l’employeur.

Mise à jour (23 juillet 2020)

Voici les réponses obtenues par le SDI à la suite des préoccupations exprimées à l’égard du Formulaire d’attestation de l’ASFC.

Préoccupation du SDI (1) : Le formulaire envisage seulement deux raisons qui peuvent empêcher les employés de retourner dans le milieu de travail. S’ils sont à haut risque ou s’ils vivent avec une personne à haut risque de contracter une maladie grave.

Réponse de l’ASFC (1) : Tous les cas de congé payé pour d’autres raisons seront examinés au cas par cas, incluant les situations liées à la garde des enfants ou aux soins familiaux, ainsi que les congés en raison d’une restriction relative au travail ou d’ordre technologique. Les gestionnaires ont été invités à discuter avec leurs employés en congé payé pour d’autres raisons liées à la pandémie afin de cerner leurs circonstances particulières tout en demeurant souples. On demandera aux employés de fournir des renseignements sur les démarches qu’ils auront effectuées pour trouver des services de garderie comme il se doit quand il est nécessaire de prendre des mesures d’adaptation; l’ASFC n’envisage pas à l’heure actuelle de créer un formulaire portant sur la garde des enfants ou les soins familiaux.

Le formulaire d’attestation concerne uniquement les employés à haut risque ou qui vivent avec une personne à haut risque (code de congé 6916 ou 6924).

Préoccupation du SDI (2) : La Partie III du formulaire demande aux employés de reconnaître qu’on peut leur confier des tâches quand ils présentent une demande de congé. 

Réponse de l’ASFC (2) : Le libellé de la Partie III utilise le terme « peut », indiquant que l’employeur s’efforcera de fournir du travail aux employés si possible, y compris toutes les possibilités de formation et d’apprentissage qui peuvent être offertes aux employés qui travaillent.

Préoccupation du SDI (3) : Le formulaire demande précisément aux employés de ne pas divulguer de diagnostic médical. Mais la Partie III dit qu’il pourrait être nécessaire de fournir des informations ou une certification supplémentaires pour que la direction valide l’approbation de la demande de congé. 

Réponse de l’ASFC (3) : Ces situations seront traitées comme toutes les demandes d’adaptation. Si les gestionnaires ont besoin de plus de renseignements, ils pourront exiger une note du médecin traitant. Autrement dit, nous ne sommes pas à la recherche d’un diagnostic médical. Nous cherchons plutôt à connaître toutes les limites et les restrictions possibles de l’employé ou nous voulons confirmer que toutes les mesures mises en place dans le milieu de travail demeurent insuffisantes et que l’employé demeure incapable de se présenter au travail.

Préoccupation du SDI (4) : Nous avons entendu dire que nos membres sont invités à utiliser leurs congés en attendant l’approbation de cette nouvelle demande de congé.

Réponse de l’ASFC (4) : Si vous voulez nous fournir des exemples précis de cas, nous les examinerons. Chaque situation est unique et notre souci de cohérence d’orientation et d’application ne doit pas nous empêcher de tenir compte des circonstances individuelles.

Pour discuter de tout ce qui peut concerner le congé dont il est question, ou si vous avez des questions liées à la quatrième préoccupation, veuillez communiquer avec votre présidente ou président de succursale.

Grief concernant les agentes et agents FB-02 en congé payé 6990

Photo du drapeau du SDI

À la suite de la pandémie de la COVID-19, l’employeur a institué deux types de congés pour minimiser l’exposition de nos membres aux autres membres et au public.

Les membres qui peuvent encore se rendre sur le lieu de travail ont été placés en « Journées de santé des employés aux fins de distanciation sociale » (091) afin qu’ils puissent rester à la maison, tout en étant disponibles pour se rendre au travail si nécessaire. Ces agents FB-02 bénéficient d’une formation en ligne et de possibilités d’apprentissage basées sur des scénarios, de sorte que toutes leurs journées passées en congé 091 compteront aux fins du Programme de perfectionnement de base des agents.

Les membres qui ne peuvent se présenter au travail pour des raisons directement liées à la COVID-19 ont été placés en congé payé (6990). Les agents FB-02 en congé 6990 ne se voient pas offrir la possibilité de suivre une formation en ligne. En outre, le temps de ceux et celles en congé de ce type pendant plus de 30 jours consécutifs ne comptera pas aux fins du Programme de formation de base des agents. Cela aura pour effet de retarder la période d’évaluation de ces agents FB-02 de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois.

Le SDI a approché l’employeur pour demander que les agents FB-02 en congé 6990 ne soient pas pénalisés lorsqu’ils ne peuvent se rendre sur le lieu de travail pour des raisons totalement indépendantes de leur volonté. Nous estimons que ces agents font l’objet d’une pratique discriminatoire qui retardera inutilement leur promotion au niveau FB-03. L’employeur continue toutefois de ne pas vouloir que le temps passé en congé 6990 soit pris en compte dans la période d’évaluation FB-02.

Si vous êtes une ou un FB-02 ayant été en congé 6990 pendant plus de 30 jours consécutifs et que vous souhaitez contester le refus de l’employeur de reconnaître cette période dans le calcul de votre période d’évaluation, vous pouvez déposer le grief suivant :

Grief

Je dépose un grief pour avoir fait l’objet d’une pratique discriminatoire de la part de mon employeur. Je n’ai pas pu me présenter sur le lieu de travail en raison de problèmes liés à la COVID-19 et j’ai été placé en congé payé 6990. L’employeur refuse de tenir compte de cette période de congé 6990 dans le calcul du service aux fins du Programme de perfectionnement des agents stagiaires. Cela crée une iniquité, car les autres agents FB-02 placés en congé de distanciation sociale 091 voient porter à leur crédit tous les jours de service.

Recours

Je demande que l’employeur porte à mon crédit tous les jours passés en congé payé 6990 dans le calcul de ma période d’évaluation du Programme de perfectionnement des agents stagiaires.

Je demande à l’employeur de me traiter de la même façon que tous les agents et les agentes FB-02 en congé 091 en ce qui touche le temps comptabilisé dans le cadre du Programme de perfectionnement des agents stagiaires.

Je demande que l’on m’accorde tout autre redressement jugé nécessaire pour corriger cette iniquité.

Grief collectif concernant le port d’insignes nominatifs : près de 2000 signatures

Photo d'une agente avec les mots "insignes nominatifs : grief collectif", et un insigne avec le mot "cible" dessus

L’automne dernier, nous avons lancé un appel à l’action en invitant tous les membres qui portent des insignes nominatifs à ajouter leur nom à notre grief collectif du Conseil national mixte, qui soutient que la décision de l’employeur de rendre obligatoire le port d’insignes nominatifs contrevient à la directive sur les uniformes du CNM.

Il faut le redire : la politique de l’ASFC sur les insignes nominatifs contribue à un environnement de travail dangereux et met inutilement en danger nos membres. Depuis que cette politique a été instaurée, des agentes et agents de partout au pays se sont vus menacés et harcelés tout en devant se soucier de la sécurité de leur famille, car elles et ils pouvaient facilement être identifiés par des membres du public mécontents.

Les membres du SDI ont répondu à notre appel en masse : nous avons récemment déposé le grief auprès de l’employeur après avoir recueilli près de 2000 signatures. Cette impressionnante démonstration de solidarité illustre bien ce que nous savons déjà : la politique de l’ASFC concernant les insignes nominatifs doit cesser.

Nous vous tiendrons au courant de nouveaux développements tout au long du processus de grief, et nous continuerons à faire pression pour un environnement de travail plus sûr pour toutes et tous.

Grief collectif du CNM – Port d’insignes nominatifs

Photo d'une agente avec les mots "insignes nominatifs : grief collectif", et un insigne avec le mot "cible" dessus

Tel que nous l’avons souligné auparavant, la politique de l’ASFC concernant le port d’insignes nominatifs contribue toujours à un environnement de travail dangereux pour nos membres, ayant déjà fait beaucoup de tort depuis sa mise en place il y a 7 ans.

Dans le cadre de nos efforts pour mettre fin à cette politique mal conçue, le SDI déposera un grief collectif du Conseil national mixte, affirmant que la décision de l’employeur d’imposer le port d’insignes nominatifs contrevient à la partie XIV de la directive sur les uniformes du CNM.

Afin de mener à bien ce grief collectif, les succursales du SDI collecteront les signatures des membres touchés par cette politique, par l’entremise du formulaire 19 de la CRTESPF – Consentement des fonctionnaires s’estimant lésés à la présentation d’un grief collectif. Voici à quoi ressemble ce formulaire :

Formulaire de grief collectif
Il est essentiel que tous ceux et celles qui portent un insigne nominatif signent ce grief collectif. Pour participer ou pour toute question, parlez à votre présidente ou président de succursale, ou encore à votre déléguée ou délégué syndical local.