Les travailleurs et travailleuses du groupe FB méritent mieux

12 septembre 2014

Du 9 au 12 septembre 2014, l’équipe de négociation du groupe FB a rencontré le Conseil du Trésor et l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) pour poursuivre les pourparlers afin de conclure une nouvelle convention collective.

Depuis le début des négociations, nous avons mis l’employeur en garde : les récents incidents à Emerson, au Manitoba, et à l’aéroport Pearson de Toronto n’ont fait que renforcer notre détermination à mieux protéger les membres de l’AFPC/SDI travaillant pour l’ASFC. C’est pourquoi nous avons réitéré nos propositions pour prévenir les abus d’autorité et protéger nos membres contre le harcèlement et la surveillance de la gestion.

Nous avons également présenté des propositions pour mieux les protéger contre les mesures disciplinaires, notamment en leur assurant un congé payé pendant une suspension pour enquête. De toute évidence, on ne peut faire confiance aux gestionnaires de l’ASFC.

Résoudre les problèmes

À la table de négociation, nous avons soulevé un problème important : le pouvoir discrétionnaire excessif de la gestion quant à l’avancement professionnel des employés et au remboursement des frais de scolarité. Nous avons également exprimé nos craintes relativement à l’arrivée des bornes de contrôle frontalier automatisé dans les aéroports. Enfin, nous avons proposé des moyens de protéger nos membres (dont les agents d’exécution de la loi) contre la sous-traitance. Mais aucun de ces enjeux n’est encore résolu.

Vous êtes malades? Allez tout de même travailler!

Cette semaine, le gouvernement a présenté à toutes les tables de négociation des groupes relevant du Conseil du Trésor une proposition unique qui forcerait les employés à aller au travail même quand ils sont malades. Parmi les éléments de cette proposition : l’adoption d’un régime d’assurance invalidité à court terme, l’élimination des banques de congés et une limite de 37,5 heures de congé de maladie par an. Toutes les équipes de négociation de l’AFPC, y compris la nôtre, ont rejeté cette proposition.

Nous avons pourtant été clairs dans la présente ronde de négociation : nous voulons améliorer les conditions de travail de nos membres, et non pas faire des concessions. Nous avons aussi rappelé au Conseil du Trésor et à l’ASFC une chose qu’ils ont tendance à oublier : la loi fédérale interdit de modifier unilatéralement le régime actuel de congés de maladie. Rien ne peut changer sans être d’abord négocié. Rien ne peut changer sans l’accord écrit du syndicat. Et le syndicat fera tout en son pouvoir pour défendre les congés de maladie.

La prochaine rencontre est prévue la semaine du 17 novembre.


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