Author Archives: Jayson Roy

Journée mondiale pour le travail décent : les travailleuses et travailleurs méritent la paix et la démocratie

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En ce 7 octobre, Journée mondiale pour le travail décent, l’AFPC appuie la Confédération syndicale internationale dans son appel à la paix et à la démocratie, alors qu’à travers le monde l’autoritarisme et l’escalade des conflits militaires continuent de dévaster la vie des travailleuses et travailleurs.

Les syndicats réaffirment leur position : sans paix, il ne peut y avoir de justice sociale, et sans justice sociale, il ne peut y avoir de paix durable.

Dans presque toutes les régions du monde, les affrontements militaires s’aggravent et entraînent avec eux de lourdes pertes : pertes de vies humaines, pertes de moyens de subsistance, et pertes de droits. En première ligne de cette crise grandissante, les travailleuses et travailleurs font face jour après jour aux injustices et à l’oppression.

  • Depuis 2021, la dictature militaire du Myanmar réprime violemment les travailleurs et leurs familles, les privant de leurs droits fondamentaux. Le peuple birman réclame la démocratie, à commencer par la reconnaissance du gouvernement d’unité nationale.
  • Depuis 2022, l’invasion illégale de l’Ukraine par la Russie est à l’origine de drames humains inimaginables et de milliers de morts. Le mouvement syndical mondial continue d’appeler à la paix et au rétablissement de la souveraineté ukrainienne.
  • En Palestine et en Israël, l’aggravation des violences armées a fait des milliers de morts et de personnes déplacées. Les syndicats exigent un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages et de toutes les personnes détenues sans procédure judiciaire, le retour en toute sécurité de l’ensemble des travailleuses et travailleurs piégés par le conflit, une intensification de l’aide humanitaire et une solution durable à deux États.

Luc Triangle, secrétaire général de la Confédération syndicale internationale, a déclaré : « Alors que les gouvernements se montrent incapables de résoudre les conflits par la diplomatie, les travailleurs et leurs syndicats continuent de mener des négociations pacifiques. Pour que les efforts de paix et de reconstruction soient couronnés de succès et amènent les conditions favorables à une paix et une stabilité durables, les travailleuses et travailleurs y sont indispensables.

Il nous faut revoir entièrement nos priorités, abandonner la compétition stratégique, les violences et les confrontations au profit de la sécurité commune, des négociations et de la paix. Les dépenses militaires sont en hausse et détournent des ressources essentielles qui pourraient servir des priorités sociales. Rien qu’en 2023, plus de 91 milliards de dollars US ont été dépensés pour l’armement nucléaire. C’est dix milliards de plus qu’en 2022. Au niveau mondial, les dépenses militaires s’élèvent à 2 500 milliards de dollars US.

Peut-on seulement imaginer ce que pourraient y gagner la population mondiale si cet argent était investi dans le travail décent, l’éducation, les soins de santé et la transition vers une économie verte ? Avec de telles sommes, nous pourrions faire du nouveau contrat social une réalité. Commençons dès maintenant à investir dans la paix, et non dans la guerre. Le désarmement est une question de justice, il est indispensable à la construction d’un monde pacifique où la prospérité est partagée. »

À l’occasion de cette Journée mondiale pour le travail décent, les travailleuses et travailleurs appellent à la paix et à la démocratie.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Groupe FB : augmentations de salaire, paye rétroactive et montant forfaitaire

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Plus tôt cette année, l’AFPC a conclu une nouvelle convention collective pour les membres travaillant à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC). Le syndicat a réussi à négocier des augmentations salariales totalisant 14,8 % sur quatre ans, ce qui excède largement les hausses consenties au personnel d’autres forces de l’ordre au Canada (dont la Gendarmerie royale du Canada) pour la période visée. La convention prévoit également un montant forfaitaire ouvrant droit à pension de 2 500 $.

La paye rétroactive et les rajustements salariaux seront appliqués à la rémunération des membres le 9 octobre. L’AFPC attend toujours une réponse de l’employeur quant à la date exacte du versement du montant forfaitaire de 2 500$. L’AFPC continuera de faire pression sur l’ASFC et Services publics et Approvisionnement Canada pour que ce montant soit payé rapidement.

Rappelons que la nouvelle convention collective a été signée le 8 août dernier. Toutes les dispositions non pécuniaires sont entrées en vigueur immédiatement, et l’employeur a 180 jours à compter de cette date pour faire les versements.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Nouveau cours en ligne : Ensemble sur le chemin de la vérité

truth and reconciliation vérité et réconciliation

Notre syndicat milite pour la réconciliation et pour des milieux de travail inclusifs qui reflètent le vécu unique des peuples autochtones.

Dans la foulée de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, l’AFPC est fière de lancer un nouveau cours en ligne, Ensemble sur le chemin de la vérité, qui jette les bases de la quête de vérité. Ce cours vous est destiné et on espère qu’il nous rapprochera de la justice et de la réconciliation.

Le cours s’inspire en partie d’appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, exigeant des gouvernements et des organisations qu’ils disséminent de l’information sur les séquelles des pensionnats, la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, les lois, les droits et les traités, les relations couronne-Autochtones et d’autres volets de l’histoire autochtone. Les 10 modules du cours traiteront de ces questions vitales.

Inscrivez-vous dès aujourd’hui

Participez à la découverte sans plus tarder en vous inscrivant au cours. Le premier module est déjà en ligne et d’autres suivront tous les mois. Vous pouvez suivre chaque module à votre rythme.

Ce cours est plus qu’une ressource d’apprentissage. C’est un pas essentiel vers la reconnaissance et la réparation des injustices infligées aux Autochtones ici même, encore à ce jour.

Chaque pas qu’on fait ensemble nous rapproche d’une société plus juste et plus inclusive. On a tous un rôle à jouer, que ce soit en se renseignant, en suivant des formations, en défendant la cause ou simplement en ouvrant notre cœur.

Ayons l’esprit ouvert, affirmons notre volonté de réconciliation et intégrons nos apprentissages à notre quotidien et à notre travail.

Inscrivez-vous dès aujourd’hui

Miigwitch,

Sharon DeSousa, présidente nationale, AFPC
Cercle national des peuples autochtones

L’image d’en-tête est une reproduction partielle de l’œuvre « Wisdom of the Universe » signée Christi Belcourt, artiste métisse primée.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Journée nationale de la vérité et de la réconciliation : l’AFPC hisse le drapeau des survivants

drapeau des survivants - survivors flag

Le 24 septembre, la grande famille de l’AFPC, guidée par Tina Vincent, gardienne du savoir de Kitigan Zibi, a levé un drapeau pour honorer les survivantes et survivants des pensionnats et reconnaître les torts subis par les Autochtones aux mains du système d’éducation pour « Indiens ». Le drapeau des survivants est un puissant symbole de la résilience et du courage des Autochtones. Il nous rappelle leur lutte et nous enjoint à y participer.

« En flottant en permanence devant notre bureau national, le drapeau signalera que l’AFPC épouse la cause des communautés autochtones et qu’elle est solidaire de leur quête d’autonomie, de réconciliation et de justice », déclare Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Je tiens à remercier notre Cercle national des peuples autochtones et les Inuits, Métis et membres des Premières Nations qui ont milité pour que l’AFPC franchisse cet important pas sur le chemin de la vérité et de la réconciliation. »

Le régime des pensionnats indiens, cautionné par le gouvernement, arrachait les enfants autochtones à leur foyer pour les dépouiller de leur langue, de leur culture et de leur identité. Il en a résulté un profond traumatisme intergénérationnel qui perdure. Lever le drapeau des survivants, c’est reconnaître cette douloureuse vérité et montrer notre solidarité avec les personnes qui ont survécu et leurs familles.

Le drapeau symbolise les injustices du passé et nous rappelle à notre devoir de mémoire. Un public informé et solidaire est à la base des efforts visant à surmonter ce traumatisme intergénérationnel. Notre syndicat honore le courage des survivantes et des survivants. Il souligne que la responsabilité, la justice et la volonté de rétablir nos liens avec les communautés autochtones seront toujours de rigueur.

La réconciliation, c’est d’abord la reconnaissance du traumatisme profond et de la violence systémique qui ont accablé des générations d’Autochtones. Mais il ne faut pas en rester là. Il faut travailler sans relâche pour réparer les torts causés aux peuples autochtones par le colonialisme, le racisme et la marginalisation.

Avançons ensemble d’un pas ferme sur le chemin de la réconciliation en admettant les injustices passées et actuelles, et en participant à la guérison, à la quête de justice et au rétablissement des cultures et des droits autochtones.

Pour en savoir plus 

Cet article provient du site de l’AFPC.

Manque de formation et de consultation à propos de la GCRA : le président national du SDI s’adresse au Comité permanent du commerce international

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Le 25 septembre dernier, le président national du SDI, Mark Weber, s’est adressé au Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes (CIIT) à propos du système de gestion des cotisations et des recettes de l’ASFC (GCRA), soulignant au passage plusieurs problèmes, dont le manque flagrant de consultation, une formation nettement insuffisante, et un mépris total pour les membres du public et le personnel touchés par la nouvelle plateforme.

Le témoignage de M. Weber fait suite au dépôt par le SDI, en avril dernier, d’un mémoire concernant les nombreux problèmes liés à la mise en œuvre de la GCRA, mémoire qualifié de « cinglant » par un député.  Lorsqu’on lui a demandé comment le syndicat se sentait aujourd’hui par rapport à la GCRA, Mark Weber a répondu que « la confusion et l’inquiétude sont les mots qui décrivent le mieux l’atmosphère qui règne parmi nos membres », soulignant que « très peu de formation » avait été dispensée au personnel de l’ASFC concernant la nouvelle plateforme qui doit être lancée le 21 octobre – malgré que ce lancement ait déjà été retardé.

Le manque de consultation ainsi que le développement de la GCRA pas une tierce partie sont également très préoccupants. « Je crois vraiment que cela aurait dû être développé à l’interne », a déclaré M. Weber à propos de la plateforme produite par la société Deloitte, ajoutant « que l’expertise existe à l’Agence ».

« Il faut parler aux personnes qui utilisent le système tous les jours », a expliqué Mark Weber aux membres de la commission à propos de la GCRA. « Les agents de première ligne n’ont pas du tout été consultés. C’est la même chose qu’avec ArriveCAN, avec d’autres applications et idées que l’ASFC a eues. Les personnes qui utilisent la plateforme ne sont pas consultées et ne sont pas du tout impliquées dans le développement. »

« Mon chien a mangé mon devoir »

Weber est également revenu sur le fait que l’ASFC ait utilisé les votes de grève du groupe FB comme excuse pour justifier l’échec du lancement de la GCRA au printemps. « J’essaie d’être mesuré dans mes propos, mais il y a des questions d’intégrité ici ». Se référant au manque d’imputablité de l’Agence, le président national du SDI n’a pas mâché ses mots : « Pour être honnête, c’est comme si l’agence fédérale disait ‘mon chien a mangé mon devoir’ à titre d’excuse. Nos membres étaient furieux lorsqu’ils ont lu cela. Les votes de grève n’ont eu aucune incidence sur le lancement l’Agence, qui n’est toujours pas prête ».

Le message du syndicat au comité est clair : l’ASFC et le gouvernement fédéral doivent tirer leçon des débâcles d’ArriveCAN et de Phénix et saisir cette occasion pour changer de cap. « Le lancement doit être retardé une fois de plus jusqu’à ce que les personnes qui travaillent à la frontière et qui devront aider les importateurs sachent comment utiliser le système. Nous ne pouvons pas reproduire ce qui s’est passé avec ArriveCAN », a conclu M. Weber.

Voir les extraits ci-dessous. L’enregistrement intégral est également disponible sur ParlVu (avec options d’interprétation).