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Mise à jour concernant les mesures d’adaptation

Le 17 février 2016, les membres de l’Exécutif national du SDI, la consœur Lisa Addario (conseillère juridique de l’AFPC), le confrère Murray Star (représentant en matière d’accès à l’égalité), le confrère Bruno Loranger (agent des relations de travail) et l’employeur se sont réunis pour discuter de mesures d’adaptation et d’enjeux liés à l’appendice G-1.

Dans « Le point du SDI » du 7 janvier, nous avons énuméré les fonctions suivantes comme étant convenables pour les membres bénéficiant de mesures d’adaptation au niveau de leur poste d’attache :

  • Échange de données informatisé (EDI)
  • L’unité Services d’inspection diversifiés (SID/Établissement du risque) Centres d’inspection
  • NEXUS
  • Agent d’exécution de la loi pour services intérieurs (sans fonction sur la route) Échanges commerciaux (services administratifs)
  • Centres de déclaration par téléphone
  • Conseillers aux audiences
  • Installations postales
  • Centre national de ciblage

Nous avons aussi indiqué que l’ASFC examinait la pertinence d’autres postes pour les membres bénéficiant de mesures d’adaptation, à savoir les fonctions des instructeurs aux centres de formation et les fonctions cléricales des agents du renseignement et des agents enquêteurs.

L’ASFC a indiqué qu’elle considérerait affecter à ces postes les membres qui ont besoin de mesures d’adaptation. Il y a lieu de signaler que plusieurs membres bénéficient déjà de mesures d’adaptation à Rigaud. L’employeur a aussi déclaré qu’il se peut qu’il souhaite y placer certains de nos membres dont les postes seront abolis ou l’ont déjà été par suite de la fermeture des installations de formation sur les armes à feu à l’Î.-P.-É. et au chemin Slack.

Peu importe la liste des fonctions jugées convenables, il y a lieu de répéter que les membres qui occupent déjà des postes d’accommodement dans le cadre duquel ils ne sont pas chargés de fonctions impliquant une interaction en matière d’exécution de la loi en face à face avec des clients conserveront ce poste.

Même si l’ASFC est disposée à considérer les fonctions cléricales pour les agents du renseignement et les agents enquêteurs (en plus de Rigaud et des autres fonctions énumérées plus haut) elle a indiqué que toutes les fonctions doivent être considérées au cas par cas. Il se peut que dans le cas de certaines fonctions, plusieurs postes soient disponibles alors que pour d’autres (p. ex. les agents d’exécution de la loi pour services intérieurs – sans fonction sur la route), le nombre soit limité. L’ASFC a en outre précisé qu’elle doit tenir compte de la viabilité des mesures d’adaptation proposées et aussi respecter les exigences financières, régionales et opérationnelles. Évidemment, les membres qui sont affectés à ces postes doivent posséder les compétences et les connaissances nécessaires (sur le plan de la langue et de la formation spécialisée) pour effectuer le travail.

L’employeur estime qu’il a fait de grands progrès en accordant des mesures d’adaptation à 108 agents qui s’acquittaient de fonctions d’exécution de la loi en face à face, mais qui n’avaient pas réussi la formation sur le maniement des armes à feu. Toutefois, il reconnaît aussi qu’à l’avenir, d’autres agents dans la même situation pourraient aussi avoir besoin de mesures d’adaptation.

L’employeur estime que si un membre est inscrit à la formation sur le maniement des armes à feu et susceptible de la suivre, ce membre peut demeurer dans son poste d’attache après le 31 mars 2016. L’employeur définit le membre susceptible de suivre la formation comme un membre qui a) a reçu une date pour suivre sa formation sur le maniement des armes à feu b) n’a pas réussi la formation sur le maniement des armes à feu, mais bénéficie d’appui pour remédier à la situation ou c) a entamé le processus pour obtenir son évaluation médicale de catégorie III.

L’employeur convient d’éliminer l’exigence relative à l’évaluation médicale de catégorie III pour les membres qui travaillent aux installations postales.

Le SDI a aussi soulevé des préoccupations concernant l’exigence de l’ASFC selon laquelle les membres doivent voir un médecin de Santé Canada pour leur évaluation médicale de catégorie III. Le SDI rappelle à l’employeur qu’il n’existe aucune exigence légale pour que nos membres voient un médecin de ce ministère.

Si un membre a échoué le MMPI à deux reprises, le SDI encourage ce membre à consulter un agent des relations de travail du SDI afin de déterminer les prochaines les étapes à franchir.

Les membres qui ne souhaitent pas suivre la formation sur le maniement des armes à feu mais qui planifient prendre leur retraite dans un avenir rapproché devraient en discuter avec la présidente ou le président de leur succursale. Ensemble, ils peuvent approcher l’employeur pour discuter de dates possibles pour le départ à la retraite ou de solutions provisoires. Encore une fois, notez qu’une telle situation sera évaluée au cas par cas. Il y a lieu de noter aussi que plus la période demandée est courte, plus il est probable qu’elle sera approuvée.

L’employeur répète qu’il n’a pas l’intention de rétrograder les agents qui bénéficient de mesures d’adaptation ou de réduire leur salaire; il ajoute que de telles rumeurs relèvent de la « pure fiction ». Il convient aussi de parler aux membres de l’équipe de gestion et aux présidentes ou aux présidents des succursales du SDI dans les régions où ces rumeurs ont circulé et ont été rapportées. Les deux parties reconnaissent que lorsque l’employeur a inclus le syndicat dans les discussions avec les membres touchés, le processus s’est bien déroulé. Le SDI rappelle à l’employeur qu’il est avantageux pour lui d’impliquer le syndicat. L’employeur a convenu de faire savoir clairement à ses employés touchés que le syndicat est disponible et sur place pour participer à de telles rencontres.

Le SDI confirme encore une fois avec l’employeur les principes selon lesquels il a convenu de participer à ces discussions : les membres qui occupaient déjà des postes avec mesures d’adaptation continueraient d’occuper ces postes; les membres bénéficieraient de mesures d’adaptation au niveau de leur poste d’attache, sans perte de salaire ou d’avantages et les membres se verraient offrir un travail valorisant.

Négociation PA : nouveau gouvernement, pas beaucoup de changement à la table

L’équipe de négociation PA s’est rendue à Ottawa cette semaine espérant mener des négociations plus productives avec le nouveau gouvernement libéral. Malheureusement, le nouveau mandat des libéraux ne semble pas tout à fait au point.
En trois jours de négociation avec l’employeur, notre équipe de négociation a pu aborder les revendications sur la définition des centres de contact et celles de l’AFPC sur l’amélioration des conditions de travail dans ces centres.
Nous avons souligné l’importance de créer un comité syndical patronal pour réviser les conditions de travail minimales dans ces centres et faire des recommandations pour leur mise en œuvre. Nous avons également discuté des revendications du syndicat portant sur l’article 25 – Durée du travail – particulièrement celles touchant l’établissement de l’horaire des postes de travail en fonction de l’ancienneté.

Pas de concession pour nos congés de maladie
Les négociateurs du Conseil du Trésor ont déposé une offre semblable à celle de l’ancien gouvernement conservateur qui propose de remplacer notre régime actuel de congés de maladie par un nouveau régime d’assurance invalidité de courte durée. Cette proposition priverait nos membres de certains droits et les placerait en plus mauvaise posture. Soulignons que ce nouveau régime ne serait pas inséré dans la convention collective et le gouvernement pourrait le modifier unilatéralement à sa guise.
Nous demeurons ouverts à des propositions qui visent à améliorer notre régime de congés de maladie, mais nous ne ferons aucune concession qui obligerait nos membres à choisir entre perdre des jours de salaire ou rentrer au travail alors qu’ils sont malades.

Négociation équitable et le projet de loi C-4
Nous sommes heureux de constater que le gouvernement prend les mesures nécessaires pour abroger la section 20 de la loi C-59. Toutefois, une autre modification législative demeure un enjeu majeur pour le syndicat et elle se trouve insérée dans le projet de loi C-4. Cette modification anticonstitutionnelle touche le processus de négociation collective.
Compte tenu du jugement de la Cour suprême dans l’affaire Saskatchewan Federation of Labour, nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement n’abroge pas immédiatement cette loi. L’AFPC poursuivra sa contestation judiciaire et prendra toutes les mesures nécessaires pour remettre en place un processus de négociation collective libre et équitable au sein de la fonction publique fédérale.
L’AFPC continuera à promouvoir des mesures visant à améliorer la prestation et la qualité des services publics. Il poursuivra également ses efforts pour transformer la fonction publique fédérale en un milieu de travail sain et dynamique qui profite à toute la population canadienne.

Calendrier des négociations
Le calendrier des négociations a été modifié. Ainsi, les séances de négociation se tiendront toutes les cinq semaines au lieu de tous les deux mois. Les prochaines séances se dérouleront au cours des semaines du 7 mars et du 11 avril 2016.
Consultez les dernières nouvelles à ce sujet au syndicatafpc.ca/pa.

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Respectez notre droit à la libre négociation collective

Nous respectons la Charte. Qu’ils en fassent de même. Nous ne méritons rien de moins.

Cette semaine, notre équipe de négo du groupe FB s’est assise à la table avec le Conseil du Trésor et l’ASFC pour la première fois depuis que les libéraux sont au pouvoir. D’entrée de jeu, nous avons rappelé à l’employeur que l’AFPC ne veut rien de moins que l’abrogation de la loi C-4, l’outil que s’était donné le gouvernement Harper pour nous enlever notre droit de grève et imposer des règles d’arbitrage injustes. Cette loi est inconstitutionnelle et nous ferons en sorte que nos droits soient respectés.

Nouvelles technologies, temps de pratique au champ de tir et temps pour s’équiper

Nous avons revendiqué la protection des postes d’agent qui pourraient être éliminés à cause du virage technologique. Nous avons expliqué que les bornes de contrôle frontalier automatisé (bornes ABC) et le recours chronique au dédouanement à distance compromettent la sécurité du public. Nous avons proposé des solutions. Nous avons aussi demandé que les agents puissent pratiquer le maniement des armes pendant les heures de travail et que le temps qu’il leur faut pour enfiler leur équipement et prendre leurs outils de protection soit comptabilisé au même titre que leurs autres tâches.

Semaine de travail comprimée, travail de jour

De nombreux membres du groupe FB ne sont pas assujettis à une entente sur les postes à horaires variables. Il s’agit, entre autres, d’agents d’observation des échanges commerciaux, d’agents du renseignement, d’enquêteurs et d’agents d’exécution de la loi. Récemment, certains gestionnaires ont révoqué des horaires de travail flexibles et des semaines de travail comprimées. Nous avons revendiqué la protection de ces dispositions contre les changements unilatéraux imposés par les gestionnaires.

Pas question de toucher à nos congés de maladie

En effet, la proposition présentée par les négociateurs de Conseil du Trésor ressemblait à s’y méprendre à celle du gouvernement conservateur. Il s’agit, encore une fois, de remplacer notre régime actuel de congés de maladie par un régime d’invalidité de courte durée beaucoup moins avantageux pour nos membres, qui perdront leurs acquis. Il s’agirait d’un régime non négocié que le gouvernement pourrait modifier à son gré. Nous sommes ouverts à l’amélioration du régime de congés de maladie, pour autant que nous n’ayons pas à faire de concessions à la table de négociation et que nos membres n’aient pas à choisir entre ne pas être payés et travailler malade. Pour plus de renseignements: syndicatafpc.ca/fb

Mise à jour concernant les mesures d’adaptation

En septembre 2015, le SDI a fait le point auprès de ses membres concernant l’initiative d’armement et la position de l’ASFC selon laquelle, à compter d’avril 2016, aucun agent ne s’acquitterait de fonctions impliquant l’interaction en matière d’exécution de la loi en face à face sans porter l’équipement approprié de défense.

Depuis – et plus récemment le 8 décembre – les membres de l’Exécutif national du SDI, Jean Pierre Fortin, Mark Weber, André Beaulieu, Brea Lewis et Chantal Rajotte, de même que le représentant en matière d’accès à l’égalité, Murray Star, la conseillère juridique de l’AFPC, Lisa Addario et l’agente des relations de travail, Laurel Randle ont rencontré l’employeur à plusieurs reprises afin de discuter de stratégies de placement pour nos membres qui ne peuvent porter l’arme à cause d’une mesure d’adaptation.

Des réunions régionales impliquant le président ou la présidente de la succursale du SDI, les vice présidentes nationales et les vice-présidents nationaux, la consœur Randle, la consœur Addario ou le confrère Fortin ainsi que les directeurs et les directeurs généraux régionaux de l’ASFC ont eu lieu à Halifax, Montréal, Ottawa, Toronto, Winnipeg et Vancouver. Ces réunions ont eu lieu en préparation des rencontres entre l’employeur et les membres afin de discuter d’offres ou d’options particulières de placement.

Des réunions ont été tenues à l’échelle nationale et régionale pour réagir aux plans de placement de l’employeur pour les membres qui s’acquittent ou qui s’acquittaient de fonctions impliquant une interaction en matière d’exécution de la loi en face à face sans porter l’équipement de défense déterminé par l’employeur comme étant requis pour s’acquitter de ces fonctions. L’employeur a identifié 108 employés faisant partie de ce groupe d’un bout à l’autre du pays.

Même si les discussions concernant le placement devaient avoir eu lieu avec chacun de ces membres avant la réunion du 8 décembre, nous croyons comprendre que certaines discussions ont été retardées à cause des priorités changeantes de l’ASFC (touchant les réfugiés syriens).

Nos membres ayant des limitations ou des restrictions fondées sur les motifs énumérés dans la Loi canadienne sur les droits de la personne ont droit à des mesures d’adaptation raisonnables. Même si certains d’entre eux souhaitent conserver leur rôle impliquant une interaction en matière d’exécution de la loi en face à face, l’employeur ne pourra l’autoriser après le 31 mars 2016.

La Commission canadienne des droits de la personne prévoit que l’employeur a l’obligation d’accorder des mesures d’adaptation. La jurisprudence a établi que même si la mesure d’adaptation doit être convenable, il n’est pas nécessaire qu’elle soit parfaite.

L’employeur a identifié les fonctions suivantes comme étant convenables pour les membres bénéficiant de mesures d’adaptation au niveau de leur poste d’attache:

  • Échange de données informatisé (EDI)
  • L’unité Services d’inspection diversifiés (SID/Établissement du risque)
  • Centres d’inspection NEXUS
  • Agent d’exécution de la loi pour services intérieurs (sans fonction sur la route)
  • Échanges commerciaux (services administratifs)
  • Centres de déclaration par téléphone
  • Conseillers aux audiences
  • Installations postales
  • Centre national de ciblage

Le SDI s’est renseigné sur les fonctions des instructeurs aux centres de formation et les fonctions cléricales des agents du renseignement et des agents enquêteurs. L’ASFC se penche sur ces profils.

Votre syndicat n’est pas d’accord avec la position en gros de l’Agence selon laquelle elle ne peut accorder de mesures d’adaptation à des membres chargés de s’acquitter de certaines fonctions d’exécution de la loi impliquant une interaction en face à face. Toutefois, dans des cas où l’ASFC offre à un membre qui nécessite des mesures d’adaptation un poste de mêmes groupe et niveau que son port d’attache au sein du même lieu de travail et qui est conforme aux limitations fonctionnelles du membre, il se peut que l’employeur ait respecté son obligation juridique d’accorder des mesures d’adaptation. Chaque cas où un membre doit bénéficier de mesures d’adaptation doit être examiné individuellement. Les membres estimant que le poste ou les postes offerts ne conviennent pas ou sont déraisonnables devraient communiquer immédiatement avec la présidente ou le président de leur succursale.

L’ASFC nous a annoncé qu’environ 600 employés bénéficient à l’heure actuelle de mesures d’adaptation et ne sont pas chargés de fonctions impliquant une interaction en matière d’exécution de la loi en face à face. Ces mesures d’adaptation ne changeront pas.

L’employeur a convenu de tenir compte des demandes des membres qui ne souhaitent pas suivre la formation sur le maniement des armes à feu et qui prendront leur retraite à court terme (dans moins d’un an). L’ASFC a bien précisé toutefois que ces membres n’occuperont plus de postes d’exécution de la loi impliquant une interaction en face à face au-delà de mars 2016. Il y a lieu de noter que l’ASFC nous a avisés que de telles demandes seront traitées au cas par cas.

L’ASFC passe en revue les cas des membres qui ont été rétrogradés à la suite de la mise en œuvre du port de l’arme à feu. L’Agence communiquera au SDI le nombre de ces membres ainsi que les détails les concernant.

L’ASFC a aussi accepté de passer en revue le cas des membres qui ont réévalué leur demande de départ à la retraite lorsque cette demande avait été présentée à la suite de l’annonce de la mise en œuvre imminente du port d’arme.

Nous encourageons nos membres à discuter du sujet avec la présidente ou le président de leur succursale. Comme les vice-présidentes nationales et les vice-présidents nationaux ainsi que le représentant en matière d’accès à l’égalité font aussi partie du Comité national de la stratégie, nous encourageons aussi nos membres à leur en parler.