Author Archives: Pierre St-Jacques

Appuyez les grévistes des Fonds non publics

À titre de membres du personnel de soutien des Forces canadiennes, vous êtes l’épine dorsale des services aux militaires, aux vétérans et à leurs familles.

Les programmes et services que vous fournissez génèrent des profits pour Services de bien-être et moral des Forces canadiennes (SBMFC), mais l’employeur refuse d’offrir des salaires équitables à plus de 500 d’entre vous, qui sont en grève à Bagotville, Montréal, Saint-Jean, Valcartier, Kingston, Ottawa et Petawawa.

Envoyez une lettre en solidarité avec les grévistes

SBMFC a acculé les membres de l’AFPC-UEDN au mur en les forçant à faire la grève pendant plus de 60 jours. C’est pourquoi on demande à tout le monde de les boycotter.

Ce boycottage est plus qu’une façon de protester; c’est une façon de souligner que toutes les personnes qui travaillent sont importantes, peu importe leur salaire.

Comment participer au boycottage

Pour les militaires et les membres de leurs collectivités qui ont recours aux mêmes services sur les bases du pays, boycotter les SBMFC, c’est choisir consciemment d’autres services et encourager leur entourage à suivre leur exemple.

En choisissant de dépenser notre argent ailleurs que sur les bases, on peut exercer une pression financière sur les SBMFC et leur dire clairement que nos troupes et nos collectivités nous appuient dans notre lutte pour la dignité.

C’est quoi au juste, boycotter les SBMFC? Voici quelques exemples : 

  • Fréquenter seulement les centres de conditionnement privés et les centres communautaires.
  • Participer uniquement à des ligues sportives et des activités récréatives à l’extérieur des bases militaires ou en organiser soi-même.
  • Éviter CANEX au profit des magasins de détail et des commerçants locaux.
  • Sortir seulement dans des restaurants, des cafés et des bars du coin.
  • Choisir exclusivement des activités et des concerts organisés par des organisations communautaires ou des chambres de commerce.

À tout le moins, parlez de la grève aux militaires, à vos voisins et au personnel des SBMFC. Discutez avec eux des raisons du boycottage et de l’importance pour les travailleuses et travailleurs d’être payés équitablement. Favoriser la compréhension et l’empathie peut rallier plus de gens à la cause des grévistes et les aider à conclure une entente équitable.

Autres formes de soutien aux grévistes

Même si vous n’habitez pas à proximité d’une base militaire, vous pouvez tout de même être solidaires des grévistes de L’AFPC-UEDN et les aider à serrer la vis à l’employeur.

  • Signez notre lettre à Bill Blair, ministre de la Défense nationale, et Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor, pour leur demander d’obliger l’équipe de négociation des SBMFC à se présenter à la table avec une offre juste et équitable.
  • Déclarez votre solidarité et expliquez pourquoi vous appuyez la grève du personnel de soutien des bases militaires. On affichera vos messages de solidarité sur la page Web créée à cet effet.
  • Affichez notre fond d’écran virtuel, ajoutez notre image de profil dans les médias sociaux et placez bien en vue notre affiche imprimable.
  • Parlez-en autour de vous et dans les médias sociaux pour aider à renforcer l’appui aux grévistes et promouvoir le boycottage.

Cet article provient du site de l’AFPC.

« Nous sommes inondés de gestionnaires » : le président national s’adresse au Comité permanent des comptes publics

Photo du drapeau du SDI

Le 29 février et le 5 mars 2024, le président national du SDI, Mark Weber, a témoigné devant le Comité permanent des comptes publics (PACP) de la Chambre des communes dans le cadre des travaux du Comité liés au rapport de la vérificatrice générale sur ArriveCAN.

Dans sa déclaration d’ouverture du 29 février, le président national n’a pas mâché ses mots, soulignant le manque d’imputabilité de la gestion de l’ASFC — ainsi que la tendance à exercer des représailles contre les employés et les processus internes d’enquête et de discipline arbitraires — et notant que le non-respect flagrant des saines procédures de gestion mis en lumière par la vérificatrice générale était sans surprise pour ceux et celles qui connaissaient la gestion de l’ASFC.

« La situation au sein de la direction de la sécurité et des normes professionnelles, responsable des enquêtes internes, est particulièrement flagrante, la direction ne comprenant guère les principes de base de l’équité procédurale » a déclaré Mark Weber. « Une réforme est absolument nécessaire pour garantir l’intégrité d’un processus qui devrait être équitable, transparent et impartial, mais qui est loin de l’être. »

Lors de la réunion suivante, le 5 mars, le président national a répondu aux questions des membres du Comité, abordant un large éventail de sujets, dont l’accent mis par l’ASFC sur la facilitation et les technologies automatisées telles qu’ArriveCAN, qui compromettent la sécurité des Canadiennes et des Canadiens en supprimant les interactions cruciales entre agents et voyageurs.

Les membres du Comité ont également écouté le président national sur des sujets tels que le vaste code de conduite de l’ASFC, l’approche disciplinaire à deux niveaux entre les agents et les gestionnaires, et l’éternel problème du manque de personnel, que l’ASFC exacerbe en embauchant de plus en plus de gestionnaires au lieu d’agents de première ligne. « Nous sommes déjà inondés de gestionnaires à l’ASFC » a déclaré M. Weber au Comité, soulignant que « vous pourriez passer la prochaine décennie sans embaucher un autre gestionnaire et il y en aurait probablement encore trop ».

Le message général au Comité est clair : l’ASFC et le gouvernement fédéral doivent tirer les leçons de la débâcle d’ArriveCAN et saisir l’occasion de changer de cap. Les Canadiennes et les Canadiens ont droit à une agence bâtie sur des principes solides, où la première ligne est adéquatement soutenue pour assurer la sécurité de toutes et de tous.

Voir les extraits ci-dessous. L’enregistrement intégral de la réunion du Comité est disponible ici (29 février) et ici (5 mars) (avec des options de langues d’interprétation).

Problèmes avec la Canada Vie : l’AFPC dépose un grief de principe

L’AFPC a déposé un grief de principe contre le Conseil du Trésor pour le transfert chaotique à la Canada Vie du Régime de soins de santé de la fonction publique (RSSFP) dont bénéficient des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux. Des mesures seront aussi prises contre les employeurs d’autres unités de négociation. On reproche à l’employeur d’avoir enfreint la convention collective en imposant ce transfert sans souci des droits des membres à un régime de soins de santé fonctionnel et d’une manière contraire aux droits de la personne protégeant contre la discrimination fondée sur le handicap, la situation familiale, l’âge, le sexe et l’identité et l’expression de genre.

Le gouvernement fédéral a transféré l’administration du RSSFP de Sun Life à la Canada Vie le 1er juillet 2023, changement qui concerne plus d’un million et demi de fonctionnaires fédéraux, actuels et anciens, et leurs personnes à charge. Presque instantanément, les membres ont commencé à éprouver d’importants problèmes, comme l’interruption des prestations, l’impossibilité de communiquer avec l’assureur, de longs délais et le rejet arbitraire et injustifié de demandes.

Certaines personnes ont pris la décision difficile de mettre fin à leur traitement médical, car elles étaient incapables d’en assumer les coûts en attendant un éventuel remboursement de la Canada Vie. Des excuses de la Canada Vie ou du gouvernement fédéral ne suffisent pas pour réparer les torts causés et remédier aux difficultés que les membres vivent toujours.

L’AFPC demande des mesures de réparation pour les problèmes occasionnés par le transfert d’assureur, dont les suivantes :

  • une déclaration de l’employeur reconnaissant qu’il a enfreint la convention collective;
  • une ordonnance obligeant l’employeur à dédommager les membres de tous les préjudices subis depuis le transfert en versant :
    • des dommages-intérêts généraux à toutes les personnes salariées pour le stress, l’exaspération, la douleur et la souffrance subis;
    • des dommages-intérêts pour les conséquences occasionnées aux victimes de pertes financières;
    • des dommages-intérêts au titre de la Loi canadienne sur les droits de la personne pour les préjudices liés à des motifs de distinction illicites.

Comment le syndicat peut vous aider

Processus d’appel du RSSFP

Si vous avez eu des problèmes avec votre assurance ou si votre demande de remboursement a été rejetée par la Canada Vie, suivez le processus d’appel du RSSFP. Pour en savoir plus à ce sujet, consultez le site de l’administration du régime. Le rejet d’une demande, le changement de couverture ou la réception d’un remboursement moins élevé que prévu doivent passer par ce processus, et non celui du grief, qui est beaucoup plus long. Veuillez consulter la FAQ mentionnée ci-après ou communiquer avec votre déléguée ou délégué syndical, la direction de votre section locale ou l’agente ou l’agent des relations de travail de votre Élément si vous hésitez entre l’appel ou le grief.

Vous pourriez être en mesure de déposer un grief dans certaines situations particulières

Si vous avez souffert de retards ou d’autres difficultés en raison de l’administration de votre demande de remboursement par la Canada Vie, vous pourriez être en mesure de déposer un grief contre l’employeur. Cette voie peut convenir dans les cas où la Canada Vie a été incapable de traiter une demande ou d’effectuer un remboursement dans un délai raisonnable, ou si vous avez été incapable de communiquer avec elle dans un délai raisonnable, et que cela a entraîné un retard dans votre traitement ou vous a occasionné des problèmes financiers ou d’autres conséquences négatives. Le processus de règlement de griefs est bien plus long que l’appel, et tout grief portant sur un refus de prestations sera rejeté et renvoyé en appel.

Si vous vous demandez lequel des processus convient à votre situation, consultez notre FAQ sur la Canada Vie.

Si vous avez subi des retards en raison de l’administration de votre demande par la Canada Vie et que vous souhaitez présenter un grief individuel, parlez-en à votre déléguée ou délégué syndical, à la direction de votre section locale ou à l’agente ou l’agent des relations de travail de votre Élément. Comment communiquer avec le syndicat.

Si vous êtes à la retraite, vous pouvez recourir au processus d’appel du RSSFP, mais vous ne pouvez pas déposer de grief, sauf si les problèmes que vous avez éprouvés sont survenus pendant que vous étiez encore à l’emploi du gouvernement. L’Association nationale des retraités fédéraux représente les personnes retraitées pour ce qui touche le RSSFP et toute question sur les recours doit lui être adressée.

Vous pouvez aussi écrire à votre députée ou député fédéral pour l’inciter à convaincre Anita Anand, présidente du Conseil du Trésor, et Yves Duclos, ministre de Services publics et Approvisionnement Canada, de résoudre la situation avec la Canada Vie. Nous avons rédigé une lettre à cette fin que nous vous encourageons à envoyer.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Jeunes travailleuses et jeunes travailleurs : prochaine réunion virtuelle

Bannière avec les mots jeunes travailleuses et travailleurs

Si vous avez 35 ans et moins et que vous souhaitez vous impliquer au sein de votre syndicat, nous vous invitons à participer à la prochaine réunion virtuelle pour les jeunes travailleuses et jeunes travailleurs. Cette réunion aura lieu via Zoom le 19 mars 2024, de 19h à 20h, HE. Il s’agit d’une occasion pour vous exprimer et discuter d’enjeux communs avec d’autres jeunes travailleuses et travailleurs.

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« Les solutions aux problèmes frontaliers doivent impliquer les agents » : le président national s’adresse au Comité permanent de la sécurité publique

Photo du drapeau du SDI

Le lundi 26 février 2024, le président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration, Mark Weber, a témoigné devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes dans le cadre de l’étude du Comité sur le phénomène grandissant des vols de voiture au Canada.

La question des véhicules volés exportés à partir du port de Montréal a fait l’objet d’une grande attention au cours des derniers mois, et plusieurs solutions ont été proposées par les dirigeants politiques. Pourtant, comme l’a souligné le président national dans son allocution d’ouverture devant le comité, « aucun effort n’a été fait pour demander aux agents travaillant en première ligne ce qui était nécessaire pour faciliter les examens » afin d’aider à enrayer le problème.

« Si quelqu’un avait posé la question, on lui aurait répondu que le manque d’espace est le principal facteur concernant le volume des examens effectués au port de Montréal », a expliqué le président national au comité, soulignant qu’il s’agissait « d’un autre exemple de ce que le Syndicat des Douanes et de l’Immigration souligne depuis longtemps : les solutions aux problèmes frontaliers doivent impliquer les agents qui effectuent le travail au quotidien. Une fois de plus, nous voyons des solutions proposées par des personnes qui n’ont jamais effectué le travail ou adoptées suivant les conseils de personnes qui n’ont jamais effectué le travail. »

Cette situation est vraiment unique dans le domaine de l’application de la loi. « Alors que la haute gestion de la plupart des organisations chargées de l’application de la loi a un certain niveau d’expérience en première ligne, ce n’est pas le cas à l’ASFC, » a expliqué le président national. « Il en résulte un décalage sans précédent entre les échelons supérieurs et la première ligne.»

Le président national a également évoqué le besoin urgent d’un plus grand nombre d’agents de première ligne, concluant qu’investir « au niveau du personnel — des personnes elles-mêmes — est primordial. Même dans les cas où les problèmes de personnel ne sont pas le facteur principal, la capacité de l’Agence à protéger les Canadiennes et les Canadiens et à s’adapter aux nouveaux défis repose sur une première ligne dotée d’un personnel adéquat. »

Voir les extraits ci-dessous. L’enregistrement intégral est également disponible sur ParlVu (avec options d’interprétation).