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Déploiement à temps plein pour les FB-02

Photo d'un poste frontalier avec les mots "victoire ! déploiement à temps plein pour tous les FB-02"

Il y a quelques mois, le SDI avait pris connaissance d’une initiative problématique de l’ASFC concernant l’embauche de FB-02 à temps partiel. Cette pratique créait en effet un système à deux niveaux au sein du Modèle de formation des agentes et agents, puisque les ASF qui travaillent à temps partiel font face à une plus longue période d’évaluation avant d’être promus à un poste FB-03 et, lorsqu’ils le sont, il n’est pas garanti qu’ils obtiendront un poste à temps plein.

Depuis lors, le troisième vice-président national du SDI, Joey Dunphy, a abordé cet enjeu à plusieurs reprises avec les dirigeants de l’ASFC, tout en soulevant également la question au Comité exécutif patronal syndical, au Comité national de consultation patronale-syndicale ainsi qu’à la table de négociation.

Une autre victoire pour nos membres

La ténacité du confrère Dunphy sur cette question a porté fruits : depuis le 1er août 2019, tous les FB-02 à temps partiel sont désormais déployés dans des postes à temps plein indéterminés à leur bureau d’entrée respectif. Nous pouvons être fiers de cette victoire pour nos membres et pour le syndicat !

2010 : Accommodement lié à la situation familiale

Voici le cinquième article de notre série célébrant nos victoires syndicales.

La « décision Johnstone », rendue en 2010 par le Tribunal canadien des droits de la personne, a contribué de façon importante à l’avenir des obligations d’adaptation liées à la situation familiale.

En tant qu’agente des services frontaliers, Fiona Johnstone avait besoin d’un horaire fixe afin d’assurer la garde de ses enfants. L’employeur refusera sa demande, soutenant alors que la Loi sur les droits de la personne ne l’oblige pas à accommoder ce qu’il juge être un choix personnel en matière de garde d’enfants. L’AFPC et le SDI appuieront Mme Johnstone à chaque étape de la longue bataille juridique qui s’ensuivra. Le Tribunal concluera finalement que l’ASFC avait fait preuve de discrimination envers Mme Johnstone en refusant d’accommoder ses obligations familiales.

En 2014, la Cour d’appel maintient la décision du tribunal, portant un coup dur à l’interprétation restreinte que le gouvernement donnait à l’expression « accommodement lié à la situation familiale ». La Cour confirme ainsi que la Loi doit être interprétée de manière large et que la situation familiale englobe la garde des enfants ainsi que d’autres obligations parentales.

Photo d'un bébé tenant la main d'un parent, accompagnée d'un texte expliquant comment le syndicat a gagné une victoire (la décision Johnstone) portant sur les obligations d'adaptation en lien avec la famille

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Pour en savoir plus à propos de nos victoires, visitez la page suivante, et suivez-nous sur les médias sociaux (#victoiresduSDI).

1996 : Service commémoratif des policiers et agents de la paix

Notre quatrième article portant sur l’histoire de notre syndicat souligne une étape importante vers la reconnaissance de l’appartenance des agentes et agents frontaliers à la communauté de l’application de la loi.

En tant que membre fondateur de l’Association canadienne commémorative des agents de la paix, le SDI (alors CEUDA) a joué un rôle déterminant pour assurer que les agentes et agents des services frontaliers soient présents sur la colline du Parlement afin de rendre hommage à celles et ceux qui ont payé le prix ultime.

Un service commémoratif avait eu lieu en 1977 pour honorer les policiers et agents des services correctionnels fédéraux. En 1994, grâce aux efforts syndicaux, une cérémonie distincte avait également été organisée pour les agents de la paix. Enfin, en 1996, pour la première fois de l’histoire, les policiers et les agents de la paix canadiens ont participé à une cérémonie commémorative conjointe sur la colline du Parlement pour honorer celles et ceux qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions.

Aujourd’hui, nous pouvons être fiers de nos consœurs et confrères qui, chaque année, prennent place aux côtés de leurs collègues de l’application de la loi pour rendre hommage à celles et ceux qui nous ont quitté.

Deux agents des services frontaliers, avec un texte expliquant la céation du service commémoratif des policiers et agents de la paix

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2006 : Initiative d’armement

Le troisième article dans notre série consacrée aux événements marqueurs de notre syndicat souligne un tournant majeur pour les agentes et agents des services frontaliers.

Les agentes et agents frontaliers n’ont pas toujours été armés. Le SDI (alors CEUDA) a dû faire pression pendant des années pour convaincre le gouvernement qu’il était tout aussi important pour les agents d’être armés que d’avoir accès à tout autre équipement de sécurité et de protection.

La pression sur l’employeur a culminé au début des années 2000. La position du gouvernement était alors que les agents frontaliers devaient laisser la police faire face aux situations
dangereuses, allant jusqu’à comparer leur rôle à celui d’employés de banque. Mal équipés pour se défendre et exercer leurs fonctions, les agents frontaliers étaient naturellement frustrés.

Grâce à des refus de travail, des études approfondies, et des consultations d’un bout à l’autre du pays, le syndicat a su contrer les objections de l’employeur et trouver un appui auprès du public. Enfin, en 2006, l’initiative d’armement est devenue réalité. À l’époque, le 1er v.-p. national du SDI, Jean-Pierre Fortin (aujourd’hui président national) avait remarqué qu’il s’agissait du « plus grand changement dans l’histoire des services frontaliers et du [SDI]. »

Gros-plan sur un agent et son arme de service, accompagné d'un texte expliquant comment le syndicat s'est battu pour que ses membres soient armés

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2000 : Gilets pare-balles

À chaque deux semaines, nous publions un court article présentant une victoire ou un événement d’importance dans l’histoire de notre syndicat. Voici le deuxième de la série.

Au tournant du millénaire, après des années de pression du syndicat, le gouvernement n’avait toujours pas fourni de gilets de protection en nombre suffisant aux agentes et agents frontaliers. Par le biais de lobbying dans les années 90, le SDI (alors CEUDA) avait réussi à convaincre l’employeur de commencer à fournir des gilets pare-balles à ses agents. En 1999, toutefois, le gouvernement n’avait acquis que 400 gilets pour l’ensemble du Canada, allant parfois jusqu’à distribuer ceux-ci aux agents de certains bureaux au moyen d’une loterie.

Confronté à un employeur refusant de fournir de manière opportune des gilets pare-balles adéquats à tous les agents, le syndicat lance alors une vaste campagne de sensibilisation, attirant l’attention de diverses associations policières américaines. Peu après, en geste de solidarité bien médiatisé, ces associations font don de centaines de gilets au syndicat.

Suite à cette humiliation, le gouvernement cède et annonce début 2000 que le budget nécessaire serait alloué afin de garantir un gilet à tous les agents des services frontaliers. Aujourd’hui, grâce au SDI et à ses membres, ces gilets font partie de l’équipement standard mis à la disposition de tous les agents des services frontaliers.

Photo d'une ASF avec texte expliquant l'accès aux gilets pare-balles grâce au syndicat (même texte que sur la page)

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