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COVID-19 : recherche des contacts

Image d'un poste frontalier avec le mot "COVID-19"

L’Agence de la santé publique du Canada et les autorités de santé publique provinciales n’exécutent pas convenablement la recherche des contacts. Les voyageurs de retour de l’étranger qui ont obtenu un résultat positif ne sont pas toujours signalés à l’ASFC.

Bien que nous travaillions avec l’ASFC pour corriger cette situation, des membres continuent de traiter sans le savoir des voyageurs qui ont obtenu un résultat positif de la COVID-19.

La page suivante aidera les membres qui travaillent dans les modes de transport aérien, ferroviaire et maritime à déterminer l’exposition possible.

Si vous avez des inquiétudes, communiquez immédiatement avec votre autorité de santé publique provinciale.

COVID-19 : guide sur l’assouplissement des restrictions dans les lieux de travail fédéraux

Le message suivant vient de la dirigeante principale des ressources humaines du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.

Nous entamons clairement une nouvelle phase dans les efforts de notre pays pour lutter contre le nouveau coronavirus. Comme les données récentes montrent un aplatissement de la courbe des nouvelles d’infection COVID-19 dans plusieurs juridictions du Canada, les provinces et les territoires annoncent des plans pour assouplir les restrictions et relancer progressivement les économies.

Pour guider les plans de vos organisations en réponse à cet assouplissement des restrictions, le BDPRH, Santé Canda et Services publics et Approvisionnement Canada ont élaboré des orientations sous la forme d’un Guide sur l’assouplissement des restrictions: Un guide à l’appui d’un assouplissement graduel, sécuritaire et durable des restrictions liées à la COVID-19 dans les lieux de travail fédéraux. Celui-ci a bénéficié de contributions d’un échantillon représentatif de collègues sous‑ministres et d’agents négociateurs par l’entremise du Conseil national mixte. Des extraits essentiels peuvent être consultés ici; pour votre commodité, je vous propose des liens vers les orientations du BDPRH, celles de SPAC, ainsi que la trousse d’outils sur la santé au travail de Santé Canada.

Les plans de vos organisations devront être conformes aux mêmes principes qui ont guidé notre réponse collective à la pandémie jusqu’à présent : adaptés en fonction des décisions prises par les autorités de santé publique, de l’orientation des provinces et des territoires, et de la situation locale en matière de santé publique; prioriser la santé physique et psychologique de nos employés; et maintenir la prestation des services et des programmes.

Alors que vous adaptez vos plans aux circonstances particulières de notre effectif diversifié, de vos lieux de travail, des besoins de vos partenaires et de vos intervenants, ainsi qu’à la nature de votre travail, je vous invite à continuer à faire participer les représentants des agents négociateurs à votre planification par l’entremise de vos tables respectives sur la santé et la sécurité au travail.

Cette situation sans précédent continuera de mettre au défi la fonction publique à tous les niveaux pendant un certain temps, et nous continuerons de saisir cette occasion unique de réfléchir à la forme que prendra notre travail à l’avenir. Par exemple, les employés à tous les niveaux pourront continuer de travailler de la maison, alors que nous maximisons la contribution de tous les membres de notre effectif grâce à de nouveaux outils de collaboration en matière de télétravail et à une présence accrue sur place.

Je tiens à vous remercier de vos efforts continus en vue d’une transition réussie et durable, plus récemment avec la participation de vos responsables de la planification désignés, afin d’assurer l’adoption d’une approche cohérente dans le cadre de cet important exercice de transition à l’échelle du gouvernement. L’heure est venue pour les leaders à tous les niveaux de briller.

Lignes directrices – Masques non médicaux et dépistage

Le message suivant vient de la dirigeante principale des ressources humaines du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada.

Avant de diffuser un guide plus détaillé et des conseils sur la santé au travail pour vous aider à planifier l’assouplissement des restrictions liées à la COVID-19 et l’accroissement possible de l’accès aux lieux de travail fédéraux, nous avons de l’information importante à communiquer au sujet de l’utilisation des masques non médicaux ou des couvre-visage et du dépistage. Cette information peut vous être utile pour la préparation des plans de vos organisations.

Pendant cette période de transition, nous savons que les employés auront de nombreuses questions et préoccupations. Les organisations devraient faire savoir aux employés que le gouvernement travaille à l’élaboration de directives pour réduire le risque de transmission dans les lieux de travail, notamment en aidant les employés à continuer de travailler à distance, en assurant l’éloignement physique, en nettoyant et en désinfectant souvent les espaces de travail et en installant des contrôles techniques, comme des barrières physiques, dans la mesure du possible. Pour freiner la propagation de la COVID-19, il est toujours essentiel d’encourager les employés à rester à la maison s’ils sont malades et de respecter les directives en matière de santé publique.

Il est important de rappeler aux employés que de bonnes pratiques d’hygiène (hygiène des mains et hygiène respiratoire) ainsi que l’éloignement physique demeurent les mesures les plus importantes qu’ils peuvent prendre pour protéger leur santé et celle d’autrui.

Votre organisation devra mettre à jour et examiner vos programmes de prévention des risques en fonction des derniers conseils pour l’atténuation des risques. Vous devriez également consulter les conseils généraux actualisés de Santé Canada en matière de santé au travail, qui seront disponibles sur canada.ca dans les prochains jours. Vous pouvez adapter ces conseils à vos besoins particuliers en milieu de travail en travaillant avec votre comité de santé et de sécurité au travail afin d’examiner les procédures et programmes au besoin.

Masques non médicaux ou couvre-visage

Lorsque toutes les autres mesures ont été envisagées, sont peu pratiques ou impossibles à mettre en œuvre, les masques non médicaux ou les couvre-visage en tissu constituent une mesure supplémentaire qui peut être utilisée pour protéger les personnes qui les entourent. Ils doivent être portés pendant de courtes périodes lorsque l’éloignement physique n’est pas possible ou est imprévisible.

Il faut clairement communiquer aux employés le but des masques non médicaux ou des couvre-visage.

Les masques non médicaux ou les couvre-visage :

  • sont recommandés en général comme une mesure de santé publique supplémentaire, lorsqu’il n’est pas possible de maintenir une distance physique constante de deux (2) mètres avec les autres, surtout dans les lieux très fréquentés;
  • visent à contenir les gouttelettes respiratoires du porteur en vue de protéger les autres; ils ne protègent pas le porteur;
  • ne sont pas considérés comme de l’équipement de protection individuelle (EPI) parce qu’ils ne satisfont pas aux exigences du Code canadien du travail.

Les plus récents conseils en matière de santé au travail font état des facteurs clés que vous devrez prendre en considération lorsque vous mettez à jour vos procédures :

  • Les exigences professionnelles des travailleurs et la configuration spécifique de leur lieu de travail. Par exemple, il pourrait y avoir des cas où le couvre-visage d’un employé pourrait rester coincé dans un équipement.
  • Les questions d’inclusion et d’accessibilité, comme le fait de permettre la lecture labiale (des masques à panneaux translucides peuvent être fournis) et d’éviter de faire obstacle aux couvre-chefs culturels ou religieux.
  • Certains employés voudront peut-être porter un masque non médical, même s’il n’est pas recommandé, pour avoir une protection supplémentaire; envisager de l’autoriser dans le cadre de paramètres acceptables de gestion du cycle de vie et de considérations de sécurité.
  • D’autres pourraient refuser de le faire même si la distance physique ne peut être maintenue. L’objectif premier doit être la sécurité des travailleurs; faites appel à votre comité de santé et sécurité au travail et à l’équipe des relations de travail, le cas échéant.
  • Il faut tenir compte du contexte local de la COVID-19 pour ce qui est de la transmission communautaire dans chaque endroit.

Conscients des défis que représente le maintien d’une distance de deux mètres en permanence, les ministères fourniront des masques non médicaux ou des couvre-visage en tissu, ainsi que des instructions sur l’utilisation et l’élimination appropriées de ceux-ci.

 SPAC a lancé un catalogue en ligne permettant aux ministères et organismes d’acheter les articles nécessaires pour assurer la sécurité des employés. Le catalogue comprend des articles tels que du désinfectant pour les mains, des lingettes et des masques non médicaux, qui peuvent être achetés en prévision du retour des employés sur les lieux de travail. Les ministères et organismes peuvent demander l’accès au catalogue en ligne en envoyant un courriel.

L’utilisation d’un équipement de protection n’est qu’un outil d’une vaste stratégie visant le retour au travail en toute sécurité, et étant donné les réalités du marché concernant les produits, les demandes doivent être fondées sur un examen minutieux des besoins ministériels.

Dépistage

Il faut encourager les employés à s’auto-évaluer pour détecter les symptômes de COVID-19. L’outil d’auto-évaluation en ligne de Santé Canada aide les employés à effectuer une auto-évaluation. Les employés peuvent aussi accéder à l’outil au moyen de l’application gratuite Canada COVID-19, qui donne aussi accès à des ressources et à des renseignements utiles.

Un dépistage passif devrait être mis en œuvre et encouragé à l’aide de panneaux de signalisation et autre matériel d’information.

Dans certains endroits, en particulier là où des services au public sont offerts, les organisations pourraient envisager un dépistage actif tel que le décrit Santé Canada.

Les autorités de la santé publique ont indiqué que les exigences en matière d’éloignement physique demeureront en vigueur et que de nombreux employés poursuivront le travail à domicile pendant un certain temps encore. L’assouplissement des restrictions mènera à une nouvelle phase pour les Canadiens et pour nous tous dans la fonction publique. Nous continuerons de travailler ensemble et avec vous à mesure que nous progresserons.

Congé 6990 et responsabilités familiales

Photo du drapeau du SDI

L’ASFC utilise le code de congé 6990 pour couvrir les employés qui ne peuvent travailler pour diverses raisons liées à la COVID, y compris la fermeture d’écoles et de garderies (note : « Autre congé payé » est codé 699 dans les principales unités du Conseil du Trésor).

Lorsqu’il était possible de faire du télétravail, on ne s’attendait pas à ce que les parents ayant de jeunes enfants à la maison consacrent le même nombre d’heures de travail que les membres qui ne sont pas responsables de la garde d’enfants. Certains parents ont travaillé quelques heures par jour, alors que d’autres n’ont pas travaillé du tout. En général, la disponibilité du congé 6990 pour couvrir les heures non travaillées a été évaluée au cas par cas, et la plupart de nos membres n’ont pas eu trop de problèmes pour accéder à ce congé payé.

En mai, certaines provinces et certains territoires ont commencé à parler de la réouverture des écoles et des garderies. La décision de rouvrir, quand et comment le faire, varie beaucoup d’une région à l’autre du pays. Certaines provinces ont choisi de ne rouvrir qu’à l’automne, tandis que d’autres ont limité les places en garderie aux parents qui travaillent aux services essentiels. Même lorsque les écoles ont rouvert, de nombreux parents ont choisi de ne pas renvoyer leurs enfants pour des raisons de sécurité.

Le 10 mai 2020, le Conseil du Trésor a envoyé un courriel à tous ses chefs des ressources humaines concernant le congé 699 et la garde d’enfants. Il contenait les éléments suivants :

Avec la réouverture des écoles et des garderies, nous nous attendons à ce que les employés qui n’ont pas pu travailler en raison d’obligations de garde d’enfants puissent reprendre le travail. Nous reconnaissons toutefois que certains employés ne pourront pas travailler à temps plein si leurs enfants ne peuvent pas retourner à l’école ou à la garderie pour des raisons de santé, de disponibilité limitée de places ou d’autres restrictions mises en place par les autorités provinciales ou territoriales. Dans ces cas, les employés peuvent utiliser « autres congés payés (699) » pour les heures non travaillées, s’ils ne peuvent pas prendre d’autres dispositions pour la garde de leurs enfants.

Le courriel poursuit en encourageant les cadres à « discuter » avec les employés en congé 699 de la possibilité de s’entendre sur des dispositions de travail flexibles comme solution de rechange au congé.

Grief de principe

Le 13 mai 2020, l’AFPC a déposé un grief de principe concernant le courriel de l’employeur. Le syndicat s’inquiète du fait que les parents qui choisissent de ne pas renvoyer leurs enfants à l’école ou à la garderie n’auraient involontairement plus accès aux congés payés 699. Certains enfants vivent dans des ménages dont les membres sont vulnérables, et de nombreux parents ne se sentent pas à l’aise de renvoyer leurs enfants à l’école ou à la garderie en l’absence de mesures de distanciation sociale adéquates. Quoi qu’il en soit, nous devons veiller à ce que les membres ayant des obligations en matière de garde d’enfants ne soient pas obligés de choisir entre un chèque de paie et le bien-être de leur famille.

Nous espérons recevoir la réponse de l’employeur au dernier palier de la procédure de règlement des griefs au cours des prochaines semaines.

Griefs individuels

Si nous ne parvenons pas à résoudre le problème par un grief de principe, nous devons être prêts à déposer des griefs individuels pour tout membre contraint de renoncer au congé 6990, mais qui a encore des responsabilités en matière de garde d’enfants. Il s’agit des membres qui :

  • sont actuellement responsables de la garde d’enfants à domicile
  • sont actuellement en congé payé 6990
  • vivent dans une province ou un territoire où les services de garde d’enfants n’ont pas rouvert OU ne peuvent pas obtenir de place en garderie en raison d’une réouverture limitée OU ont des inquiétudes quant à la sécurité de leurs enfants ou d’autres membres vulnérables de leur famille
  • ont été informés par l’employeur qu’ils ou elles n’ont plus droit au congé payé 6990

La formulation du grief est la suivante :

Libellé :

Je dépose un grief au motif que l’employeur a refusé, le [insérer la date du refus], de m’accorder le « congé payé 699 » que j’ai demandé le [insérer la date de la demande]. J’ai demandé ce congé parce que je devais m’occuper de mes enfants dans des circonstances liées à la COVID-19 et ne pouvais pas respecter mon horaire de travail normal.

(Si vous êtes visé par la convention collective du groupe Services des programmes et de l’administration [PA], insérez ce qui suit.)

Ce refus contrevient au paragraphe 53.01, Congés payés ou non payés pour d’autres motifs, et à l’article 19, Élimination de la discrimination, de la convention collective, ainsi qu’à l’article 7 de la Loi canadienne sur les droits de la personne et tous les autres articles pertinents.

(Si vous êtes visé par la convention collective du groupe Services frontaliers [FB], insérez ce qui suit.)

Ce refus contrevient au paragraphe 52.01, Congés payés ou non payés pour d’autres motifs, et à l’article 19, Élimination de la discrimination, de la convention collective, ainsi qu’à l’article 7 de la Loi canadienne sur les droits de la personne et tous les autres articles pertinents.

(Si vous êtes visé par la convention collective du groupe Services de l’exploitation [SV], insérez ce qui suit.)

Ce refus contrevient au paragraphe 56.01, Congés payés ou non payés pour d’autres motifs, et à l’article 19, Élimination de la discrimination, de la convention collective, ainsi qu’à l’article 7 de la Loi canadienne sur les droits de la personne et tous les autres articles pertinents.

(Si vous êtes visé par la convention collective du groupe Services techniques [TC], insérez ce qui suit.)

Ce refus contrevient au paragraphe 55.01, Congés payés ou non payés pour d’autres motifs, et à l’article 19, Élimination de la discrimination, de la convention collective, ainsi qu’à l’article 7 de la Loi canadienne sur les droits de la personne et tous les autres articles pertinents.

Mesures correctives demandées :

Une déclaration à savoir que l’employeur a enfreint la convention collective.

Que j’aie droit à un congé payé lorsque je ne peux pas respecter mon horaire de travail normal parce que je dois m’occuper de mes enfants dans des circonstances liées à la COVID-19.

Qu’on me dédommage pour toutes les pertes, y compris les pertes de salaires et d’avantages sociaux, qui résultent du refus de l’employeur de m’accorder un congé payé.

Que l’employeur mette fin à ces refus discriminatoires, y remédie et/ou s’assure de prévenir de telles situations dans le futur.

Que l’employeur m’accorde les droits, les occasions et les privilèges dont j’ai été ou dont je suis privé à cause de son refus.

Qu’on me verse une indemnité de 20 000 $ pour préjudice moral qui résulte de cette discrimination.

Qu’on me verse 20 000 $ pour compenser le recours négligent et délibéré de l’employeur à cette pratique discriminatoire.

Que le dépôt de ce grief ne compromette en rien mes interactions futures avec l’employeur.

Qu’il y ait réparation complète.

Toute autre réparation jugée appropriée.

Les représentants syndicaux contactés par un membre ayant des responsabilités en matière de garde d’enfants qui s’est vu refuser un congé 6990 sont priés d’aider la personne déposant le grief à remplir son formulaire de grief comme il est indiqué ci-dessus. Ne soumettez pas le grief à l’employeur avant que la réponse du dernier palier de règlement des griefs de l’employeur au grief de principe ait été rendue, à moins que vous ne deviez protéger le délai de 25 jours.

Nous informerons les membres du BND dès que la décision sera rendue et, si nécessaire, nous donnerons le feu vert pour la présentation des griefs que vous avez reçus jusqu’à présent.

Enjeux généraux du congé 6990

Nous nous attendons à ce que l’employeur rende une décision sur le grief de principe avant de refuser à certains employés l’accès au congé 6990. Dans l’intervalle, il se peut toutefois que les membres soient approchés pour « discuter » de leurs besoins en matière de garde d’enfants. Plus précisément, il se peut que l’employeur demande si ces membres sont en mesure d’effectuer un certain nombre d’heures par semaine plutôt que de rester à plein temps en congé payé (6990).

Nos membres ont l’obligation de répondre aux questions de l’employeur en toute sincérité et au meilleur de leurs capacités. Toutefois, si un membre ne peut travailler en raison de ses responsabilités en matière de garde d’enfants, il doit être autorisé à rester en congé payé.

Le retour au travail ne sera pas facile, et il est encore trop tôt pour savoir exactement à quoi ressemblera la « normale ». Il sera plus facile de mettre en oeuvre les exigences de distanciation sociale pour les travailleurs de première ligne, même si nous ne prévoyons pas la réouverture des frontières avant au moins un mois. Il n’y a toujours pas d’indication claire sur la manière dont la distanciation sociale sera réalisée pour le personnel de bureau. Par conséquent, lorsque le Conseil du Trésor parle du « retour au travail », nous croyons que, dans la plupart des cas, il s’agit d’employés qui, auparavant, en congé 6990, commenceraient à travailler à domicile, et non pas à retourner sur un lieu de travail physique.

À ce jour, nous n’avons aucune indication que l’employeur ait l’intention de retirer le congé 6990 aux membres dont la vulnérabilité les rend incapables de travailler. Le courriel du Conseil du Trésor ne traite que du congé 6990 et de la garde d’enfants.

Mise à jour (13 juillet 2020)

Comme certains d’entre vous le savent sans doute, l’employeur est à prendre des mesures pour retirer aux membres le congé 6990, maintenant que les choses reviennent lentement à la « normale ». Une partie de cette démarche comprend la rédaction d’un nouveau document intitulé « Formulaire d’attestation pour les personnes susceptibles d’être gravement malades si elles contractent la Covid-19 ».

Il s’agit d’un formulaire que nos membres doivent signer s’ils ne sont pas en mesure de reprendre leurs fonctions normales pour des raisons liées à la Covid. Malheureusement, ce formulaire ne s’applique qu’aux membres qui se retrouvent dans deux situations particulières : ceux qui sont susceptibles d’être gravement malades et ceux qui vivent sous le même toit que des personnes susceptibles d’être gravement malades.

Ce ne sont pas là les seules raisons pour lesquelles un membre peut avoir besoin d’un autre congé payé. Par exemple, il demeure difficile de trouver des garderies et l’AFPC a déposé un grief de principe sur la question. Le SDI est prêt à déposer des griefs si l’employeur essaie d’obliger les membres à revenir au travail sans qu’ils aient trouvé un service de garderie adéquat, mais nous préférons attendre qu’une décision ait été rendue à l’égard du grief de principe pour déposer de tels griefs.

Le nouveau formulaire de l’employeur ne doit pas couvrir que les problèmes associés aux services de garderie, mais également les membres qui ne sont peut-être pas en mesure de travailler parce qu’ils s’occupent de membres de leur famille qui ne vivent pas nécessairement avec eux. Il faut également apporter des changements à d’autres clauses, notamment à celle qui demande aux membres d’accepter que l’employeur puisse leur assigner du travail, alors que le formulaire est censé être un formulaire de congé. Finalement, nous ne pouvons accepter que nos membres signent un formulaire et reconnaissent ainsi que l’employeur peut leur demander des renseignements médicaux additionnels à une date ultérieure, sans que des limites ne soient précisées.

Notre confrère Fortin a envoyé un message à Julie Burke pour lui faire part de nos préoccupations et du fait que des modifications doivent être apportées au formulaire. Il a également précisé que les membres devraient continuer de bénéficier d’un congé 6990 dans l’intervalle sans avoir à épuiser leurs crédits de congés personnels s’ils refusent de signer.

Nous ferons le point sur la situation dès que nous aurons reçu une réponse de l’employeur.

Mise à jour (23 juillet 2020)

Voici les réponses obtenues par le SDI à la suite des préoccupations exprimées à l’égard du Formulaire d’attestation de l’ASFC.

Préoccupation du SDI (1) : Le formulaire envisage seulement deux raisons qui peuvent empêcher les employés de retourner dans le milieu de travail. S’ils sont à haut risque ou s’ils vivent avec une personne à haut risque de contracter une maladie grave.

Réponse de l’ASFC (1) : Tous les cas de congé payé pour d’autres raisons seront examinés au cas par cas, incluant les situations liées à la garde des enfants ou aux soins familiaux, ainsi que les congés en raison d’une restriction relative au travail ou d’ordre technologique. Les gestionnaires ont été invités à discuter avec leurs employés en congé payé pour d’autres raisons liées à la pandémie afin de cerner leurs circonstances particulières tout en demeurant souples. On demandera aux employés de fournir des renseignements sur les démarches qu’ils auront effectuées pour trouver des services de garderie comme il se doit quand il est nécessaire de prendre des mesures d’adaptation; l’ASFC n’envisage pas à l’heure actuelle de créer un formulaire portant sur la garde des enfants ou les soins familiaux.

Le formulaire d’attestation concerne uniquement les employés à haut risque ou qui vivent avec une personne à haut risque (code de congé 6916 ou 6924).

Préoccupation du SDI (2) : La Partie III du formulaire demande aux employés de reconnaître qu’on peut leur confier des tâches quand ils présentent une demande de congé. 

Réponse de l’ASFC (2) : Le libellé de la Partie III utilise le terme « peut », indiquant que l’employeur s’efforcera de fournir du travail aux employés si possible, y compris toutes les possibilités de formation et d’apprentissage qui peuvent être offertes aux employés qui travaillent.

Préoccupation du SDI (3) : Le formulaire demande précisément aux employés de ne pas divulguer de diagnostic médical. Mais la Partie III dit qu’il pourrait être nécessaire de fournir des informations ou une certification supplémentaires pour que la direction valide l’approbation de la demande de congé. 

Réponse de l’ASFC (3) : Ces situations seront traitées comme toutes les demandes d’adaptation. Si les gestionnaires ont besoin de plus de renseignements, ils pourront exiger une note du médecin traitant. Autrement dit, nous ne sommes pas à la recherche d’un diagnostic médical. Nous cherchons plutôt à connaître toutes les limites et les restrictions possibles de l’employé ou nous voulons confirmer que toutes les mesures mises en place dans le milieu de travail demeurent insuffisantes et que l’employé demeure incapable de se présenter au travail.

Préoccupation du SDI (4) : Nous avons entendu dire que nos membres sont invités à utiliser leurs congés en attendant l’approbation de cette nouvelle demande de congé.

Réponse de l’ASFC (4) : Si vous voulez nous fournir des exemples précis de cas, nous les examinerons. Chaque situation est unique et notre souci de cohérence d’orientation et d’application ne doit pas nous empêcher de tenir compte des circonstances individuelles.

Pour discuter de tout ce qui peut concerner le congé dont il est question, ou si vous avez des questions liées à la quatrième préoccupation, veuillez communiquer avec votre présidente ou président de succursale.

Garde d’enfants en temps de pandémie : l’AFPC défend l’utilisation des congés payés 699

Image d'un poste frontalier avec le mot "COVID-19"

L’AFPC a déposé un grief de principe après que le Conseil du Trésor du Canada a modifié les lignes directrices pour restreindre la façon dont les fonctionnaires peuvent utiliser les congés payés 699 pour répondre aux besoins de garde d’enfants liés à la COVID-19.

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