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Personne se faisant vacciner Congé payé 698 pour les fonctionnaires qui se font vacciner

Bras avec aiguille recevant un vaccin

Alors que la campagne de vaccination contre la COVID-19 bat son plein, l’AFPC rappelle à tous les fonctionnaires fédéraux qu’ils peuvent demander un congé payé 698 pour se faire vacciner.

Le congé 698 donne droit à un congé payé (jusqu’à une demi-journée) pour un rendez-vous chez le médecin ou le dentiste. Il peut s’appliquer à un rendez-vous de vaccination et au temps requis pour s’y rendre.

Ce congé est prévu par une politique du Conseil du Trésor sur les rendez-vous médicaux ou dentaires. L’AFPC négocie actuellement avec l’employeur pour s’assurer que le personnel vacciné une première fois aura droit à un congé payé pour la deuxième dose, au besoin.

Ce congé étant offert uniquement aux fonctionnaires fédéraux, nous demandons aux gouvernements provinciaux et territoriaux de suivre l’exemple du Conseil du Trésor en s’abstenant de pénaliser ceux et celles qui se font vacciner contre la COVID‑19. Peu importe où elles travaillent, les personnes qui souhaitent se protéger et protéger leur communauté devraient toutes pouvoir se faire vacciner sans subir de perte de salaire.

Si vous avez des questions sur vos droits concernant le congé 698, communiquez avec votre délégué syndical, votre Élément ou votre bureau régional pour obtenir de l’aide.

Vous pouvez aussi consulter notre foire aux questions sur vos droits au travail : vaccination et dépistage de la COVID-19.

Cet article a également été publié sur le site de l’AFPC.

Les gouvernements doivent vacciner en priorité tous les travailleurs de première ligne

Poste frontalier canadien

L’AFPC exhorte les gouvernements à vacciner en priorité les travailleuses et travailleurs de première ligne du Canada afin de limiter la propagation de la COVID-19.

L’AFPC représente des milliers de travailleurs de première ligne offrant des services essentiels. Pensons, notamment, aux agents des douanes, aux inspecteurs des aliments, aux agents de libération conditionnelle, aux pompiers, aux employés de la Garde côtière et à tous ceux et celles qui travaillent sur les bases militaires et dans les pénitenciers fédéraux, les refuges pour sans-abri, les foyers collectifs et les usines de transformation de la viande.

Étant contact étroit avec le public et d’autres collègues, ces personnes salariées risquent davantage de contracter la COVID-19 et de contribuer à sa transmission dans leur collectivité. Il est donc impératif que les provinces et les territoires veillent le plus tôt possible à la vaccination de ces travailleurs essentiels, conformément à la phase 2 du calendrier de vaccination du gouvernement du Canada.

« Il incombe au gouvernement fédéral de protéger la santé et la sécurité de tous ses employés durant la pandémie », déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC. « Ses ministres doivent, le plus tôt possible, exhorter les provinces et territoires à accélérer la vaccination de ces travailleurs de première ligne, comme le recommande le calendrier de vaccination du gouvernement fédéral. »

L’AFPC et ses Éléments, dont le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) et le Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice (SESJ), font déjà pression sur les gouvernements fédéral et provinciaux, et sur le ministre de la Sécurité publique, Bill Blair, pour que nos membres soient vaccinés en priorité.

« Le personnel de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) continue son travail essentiel malgré les défis que pose la pandémie », souligne Jean-Pierre Fortin, président national du SDI qui représente plus de 11 000 agents frontaliers et employés de l’ASFC partout au pays. « Avec une troisième vague qui est bien en cours et la menace croissante que représente les variants du virus, il est impératif que les agents frontaliers de première ligne, les premiers répondants et le personnel chargé de l’application de la loi partout au pays soient vaccinés en priorité. »

D’emblée, quelques provinces ont donné la priorité à la vaccination des travailleurs de première ligne tandis que d’autres refusent encore de considérer de nombreux travailleurs de première ligne comme essentiels dans le cadre de leurs plans de vaccination, créant ainsi un système disparate qui met en danger les travailleurs et la population qu’ils servent. Selon les plans provinciaux de vaccination actuels, deux travailleurs, effectuant le même travail et confrontés au même risque d’exposition à la COVID-19, pourraient être vaccinés à plusieurs mois d’intervalle.

« En ne vaccinant pas en priorité le personnel de première ligne qui travaille quotidiennement avec les délinquants fédéraux, nous exposons des milliers de Canadiens à un risque élevé et continu de contamination », mentionne Stan Stapleton, président national du SESJ. Rappelons que ce syndicat représente les fonctionnaires fédéraux dans les programmes de réadaptation et de libération conditionnelle, dans les services d’entretien, d’alimentation et de soutien des pénitenciers fédéraux à sécurité minimale, moyenne et maximale ainsi que des centres correctionnels et bureaux de libération conditionnelle communautaires d’un bout à l’autre du pays.

L’AFPC continue à exercer des pressions sur le gouvernement fédéral pour qu’il travaille en collaboration avec les autorités provinciales de santé publique afin que tous les travailleurs et travailleuses de première ligne soient vaccinés en priorité contre la COVID-19.

 La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Communiqué — Vaccination des agentes et des agents des services frontaliers de première ligne : le ministre Blair doit respecter son engagement

Photo du drapeau du SDI

OTTAWA, 15 avril 2021 — Avec la COVID-19 qui continue de se répandre partout au pays, le président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) exhorte le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile à honorer son engagement antérieur et à assurer la vaccination des agents des services frontaliers de première ligne et du personnel travaillant pour l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) en même temps que les membres des autres organismes fédéraux d’application de la loi.

Depuis des mois, le SDI, qui représente quelque 11 000 membres, exerce des pressions auprès des gouvernements fédéral et provinciaux pour que le personnel des services frontaliers bénéficie d’une priorité adéquate dans le cadre de leurs efforts de vaccination. Malheureusement, les plans de vaccination varient considérablement d’une province à l’autre, ce qui rend la situation particulièrement difficile à gérer pour les travailleurs fédéraux. En effet, deux agents qui travaillent dans un contexte similaire, qui remplissent les mêmes fonctions, mais qui se trouvent sur des territoires différents, peuvent très bien ne pas avoir le même accès à la vaccination prioritaire, si tant est qu’ils bénéficient d’une priorité.

« Pour la majeure partie de l’année dernière, les hommes et les femmes de l’ASFC ont continué d’effectuer un travail d’une importance cruciale malgré les difficultés associées à la pandémie de COVID-19 », de dire Jean-Pierre Fortin, président national du SDI. « La réalité est que chaque jour, les agents et les employés de l’ASFC mettent leur santé en danger en entrant en contact étroit avec des sources potentielles de COVID-19 dans le cadre de leurs fonctions. »

Le personnel de première ligne de l’ASFC a contribué à la réponse du Canada à la COVID-19, que ce soit aux frontières terrestres ou dans les aéroports, où ils travaillent directement avec les voyageurs et les membres du public. Les agents et les employés des services frontaliers de première ligne sont actifs dans les centres postaux et les opérations commerciales, où ils facilitent l’entrée au pays de marchandises d’une importance cruciale, dont l’EPI et les vaccins.

Conformément aux lignes directrices du gouvernement fédéral touchant le déploiement du vaccin, le personnel des services frontaliers aurait dû faire partie du Stade 2 du plan de vaccination des provinces. Malheureusement, cela n’a pas été souvent le cas. Plus tôt cette année, le syndicat a lancé une campagne de lettres, encourageant les membres à écrire à leurs élus provinciaux pour les alerter du besoin urgent de vaccins. Jean-Pierre Fortin a également écrit personnellement aux premiers ministres de la plupart des provinces, plaidant en faveur de plans de vaccination justes et équitables.

Même si certaines provinces, notamment le Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve et Labrador, ont indiqué clairement dès le début que le personnel de première ligne de l’ASFC serait vacciné, la situation demeure inégale dans une grande partie du pays. Même si des gains ont été réalisés en Ontario et au Québec grâce aux pressions exercées par le syndicat, les employés de certains lieux de travail ne sont toujours pas vaccinés et nos membres sont laissés dans le noir. La situation est encore plus difficile en Colombie-Britannique, où l’Aéroport international de Vancouver demeure l’un des seuls aéroports du Canada ouverts aux voyageurs internationaux où les agents des services frontaliers n’ont pas accès à la vaccination en priorité d’une manière ou d’une autre. Le personnel des provinces des Prairies a également été laissé en plan.

Dernièrement, le ministre Blair a rencontré virtuellement les membres du SDI et leurs représentants syndicaux locaux à Lacolle, au Québec et à Windsor, en OntarioLors de ces rencontres, le ministre s’est engagé à intervenir personnellement si le personnel de première ligne de l’ASFC n’était pas ajouté au plan de vaccination contre la COVID-19 de leurs provinces. Malgré ces engagements et même si le président national du SDI a écrit au ministre à la suite de ces rencontres, la question n’est toujours pas réglée.

« Il est grand temps que le ministre Blair fasse ce qui s’impose et communique avec l’honorable Patty Hajdu, ministre de la Santé, et l’honorable Anita Anand, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, afin de s’assurer que les employés de l’ASFC sont protégés au même degré que les autres membres du personnel fédéral chargé de l’application de la loi », a déclaré Jean-Pierre Fortin. « Le gouvernement fédéral a le pouvoir d’obtenir des doses de vaccin suffisantes pour les employés de l’ASFC, et doit le faire immédiatement. »

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) est un élément de l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), qui représente les agentes et les agents des douanes et de l’immigration de première ligne du Canada. Le SDI représente aussi les agentes et les agents des enquêtes et du renseignement ainsi que les agentes et les agents des douanes commerciaux, les agentes et les agents d’application de la loi en matière d’immigration des bureaux intérieurs et les agentes et les agents des audiences, ainsi que tous les membres du personnel administratif qui travaillent à l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).

Vos droits au travail : vaccination et dépistage de la COVID-19

Image vaccination

Connaître ses droits relatifs à la vaccination obligatoire et aux tests de dépistage est plus important que jamais, vu qu’un nombre grandissant de travailleuses et travailleurs peuvent se faire vacciner contre la COVID-19 et que certains employeurs prévoient un retour progressif au travail.

Étant donné que chaque province et territoire a ses propres recommandations en matière de santé publique, il n’existe pas d’approche unique. Cependant, votre convention collective et les lois sur les droits de la personne vous confèrent des droits fondamentaux que doit respecter votre employeur.

L’AFPC a rassemblé quelques questions importantes sur les droits des employés en matière de vaccination et de dépistage de la COVID-19. Consultez la page suivante pour en savoir davantage.

Vaccin contre la COVID-19 des agents et des employés de première ligne de l’ASFC : lettre au ministre Blair

Photo du drapeau du SDI

Le président national du SDI, Jean-Pierre Fortin, a envoyé la lettre suivante à l’honorable Bill Blair, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, le 25 mars 2021.


(La version anglaise de cette lettre a été envoyée au Ministre)

Monsieur le Ministre,

Maintenant que la vaccination contre la COVID-19 est en cours partout au Canada, je tiens à souligner le besoin urgent pour les membres du Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) qui travaillent pour l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) d’être vaccinés comme tous les autres travailleurs essentiels de première ligne. Comme les travailleurs fédéraux sont souvent oubliés par les autorités provinciales, je sollicite votre aide pour que nos membres bénéficient d’une priorité adéquate dans le cadre des efforts de vaccination déployés dans toutes les provinces.

Comme vous le savez, les gouvernements provinciaux ont la responsabilité d’établir le calendrier d’immunisation et d’administrer le vaccin. Les plans de vaccination varient donc considérablement d’une province à l’autre, ce qui rend la situation particulièrement difficile à gérer pour les travailleurs fédéraux. En fait, deux fonctionnaires fédéraux qui travaillent dans un contexte similaire, qui exécutent les mêmes fonctions, mais qui se trouvent sur des territoires différents peuvent très bien ne pas avoir le même accès à la vaccination prioritaire, si tant est qu’ils bénéficient d’une priorité.

Le Nouveau-Brunswick et Terre-Neuve et Labrador ont dit clairement dès le début que le personnel de première ligne de l’ASFC serait vacciné à leur Stade 2, en même temps que les autres travailleurs essentiels, conformément aux lignes directrices fédérales touchant le déploiement du vaccin. Quelques provinces — l’Ontario, la Nouvelle-Écosse, l’Alberta et la Colombie-Britannique — ont indiqué à un moment où l’autre que les travailleurs de première ligne et les agents de police seraient vaccinés en priorité, sans inclure de manière explicite les agents des services frontaliers dans leur ordre de priorité. On comprend aisément que cela a généré une certaine confusion chez nos membres, dont un grand nombre effectuent un travail de première ligne. Même si depuis lors, il y a eu certains mouvements positifs du côté de l’Ontario, au moment de vous écrire, la situation demeure obscure, tout comme en Colombie-Britannique et en Alberta. En Nouvelle-Écosse, malheureusement, le gouvernement provincial a confirmé à l’ASFC que le personnel des services frontaliers n’allait pas être vacciné en priorité.

Finalement, d’autres gouvernements, ceux du Québec, de la Saskatchewan et du Manitoba, semblent avoir décidé de renoncer, dans l’ensemble, à tout ordre de priorité autre que l’immunisation en fonction de l’âge, fermant ainsi la porte à la vaccination accélérée pour tout travailleur de première ligne n’appartenant pas au secteur de la santé, dont nos membres.

Il va sans dire que certains groupes, comme les aînés, les travailleurs de la santé ou ceux qui travaillent dans des milieux à risque très élevé, doivent être aux premiers rangs pour la vaccination. Cependant, les premiers répondants et le personnel d’application des lois comme les agents de police ou, dans le cas de nos membres, les agents des services frontaliers travaillent également dans des milieux où ils sont susceptibles d’entrer en contact avec des sources de COVID-19. Avec une 3e vague qui déferle maintenant dans de nombreuses parties du pays et avec une transmission communautaire accrue des variants de la COVID, il est donc essentiel que ces travailleurs soient également protégés en temps opportun, et non placés au bas de la liste des priorités dans l’une ou l’autre des provinces.

Pour la majeure partie de l’année dernière, les hommes et les femmes de l’ASFC ont continué d’effectuer un travail d’une importance cruciale malgré les difficultés associées à la pandémie de la COVID-19. La réalité est que chaque jour, les agents et les employés de l’ASFC mettent leur santé en danger en entrant en contact étroit avec des sources potentielles de COVID-19 dans le cadre de leurs fonctions :

  • En notre qualité d’agents de contrôle en vertu de la Loi sur la mise en quarantaine, nous sommes appelés à nous entretenir avec des voyageurs potentiellement malades et à les évaluer afin de détecter des signes de maladie ;
  • Avec une poursuite soutenue des activités commerciales à la frontière, nous continuons d’inspecter les marchandises entrant au pays, de traiter des centaines de chauffeurs de camion en provenance de points chauds de COVID-19 ou qui ont transité par ces points chauds ;
  • Nous travaillons dans des centres de traitement du courrier à proximité d’autres travailleurs qui peuvent avoir été exposés à la COVID-19 ;
  • Nous escortons des détenus partout dans le monde, qu’il y ait ou non des mesures préventives en vigueur dans les pays visités ;
    Nous travaillons dans les Centres de surveillance de l’immigration, souvent dans des milieux clos avec les détenus ;
  • Nous avons également participé au traitement rapide des commandes d’équipement de protection individuelle si nécessaire pendant la pandémie et, récemment, au dédouanement des premiers envois de vaccins aux aéroports et aux frontières terrestres.

Bref, les travailleurs et les agents des services frontaliers ont joué un rôle d’une importance cruciale pour assurer la sécurité des Canadiens et garder active l’économie transfrontalière. Je suis certain que vous serez d’accord : ils doivent être protégés de manière adéquate pour poursuivre ce travail important.

Ces dernières semaines, les membres du SDI ont communiqué avec leurs députés provinciaux pour insister sur le besoin urgent d’une vaccination rapide. À titre de président national du SDI, j’ai également écrit personnellement aux premiers ministres provinciaux, exhortant leurs gouvernements à inclure tout le personnel de première ligne dans leur calendrier de vaccination accélérée. Dans certains cas, la réponse a été positive, mais dans l’ensemble le paysage demeure très inégal.

Vous avez récemment rencontré, virtuellement, les agents des services frontaliers de Lacolle, les remerciant de travailler sans relâche au maintien de la sécurité de notre pays. Une telle marque de reconnaissance a certainement été bien accueillie par nos membres. Je crois également savoir que vous avez indiqué qu’au besoin vous interviendriez auprès des autorités provinciales en faveur de l’immunisation prioritaire de nos membres. Je vous écris donc aujourd’hui pour vous demander votre appui dans cette démarche : quelle que soit la province, le personnel frontalier de première ligne ne doit pas être laissé pour compte et doit être inclus dans les efforts de vaccination accélérée.

Je vous remercie à l’avance de donner à cette question toute l’attention qu’elle mérite. Je demeure à votre disposition si vous avez des questions et j’attends avec impatience votre réponse.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, mes salutations distinguées,

Le président national,

Jean-Pierre Fortin

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