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L’AFPC répond à la lettre ouverte aux membres de la ministre Fortier

À mesure qu’on intensifie nos mesures de grève à travers le pays, il est évident que le gouvernement fédéral sent la pression monter. Notre position est claire depuis le début : ce que nous offre le gouvernement n’est tout simplement pas assez. DEUX ANS. Ça fait deux ans qu’on lui répète qu’on est prêts à négocier, jour et nuit s’il le faut, pour conclure une entente juste et équitable. Et que faisait le gouvernement pendant ce temps-là? Il se traînait les pieds, faisant éterniser les pourparlers en espérant qu’on accepte des miettes.

Sans augmentations depuis le début de la pandémie, nos membres ont perdu près de 11 % de leur pouvoir d’achat en raison de de l’inflation. Après avoir perdu plus de terrain que tout autre groupe de salariés, tous secteurs confondus, les fonctionnaires, aux dires du gouvernement, devraient se contenter d’une offre qui les appauvrit davantage.

N’oublions pas, ces personnes laissées pour compte sont les mêmes qui, tout au long de la pandémie, ont offert des services essentiels à la population. Imaginez : tous les jours, vous rentrez travailler en sachant que vous n’avez pas de contrat de travail, en plus d’être à la merci de Phénix, un système qui joue à la roulette russe avec votre paye parce que défaillant depuis des années. Ces gens-là, ce sont des Canadiennes et des Canadiens comme vous et moi. C’est à eux qu’on doit la bonne marche de notre pays.

On s’est présentés à la table avec des revendications qui permettraient d’apporter de grands changements aux conditions de travail de nos membres, des changements qui s’imposent. Tout ce que nos membres veulent, c’est un salaire décent qui leur permette de bien vivre malgré l’inflation, des dispositions sur le télétravail dans leur convention collective et une meilleure sécurité d’emploi. Ces demandes n’ont pas été satisfaites à la table de négo, et l’AFPC continuera de faire passer les besoins de ses membres avant tout, tant et aussi longtemps qu’on n’aura pas obtenu une entente juste et équitable.

La grève, c’est toujours un dernier recours. Personne ne veut se rendre là. Ni les membres, ni la population, ni le gouvernement et encore moins le syndicat. Mais après deux ans, on n’avait plus le choix. On ne pouvait plus attendre.

On demande donc au gouvernement libéral de travailler avec nous, de conclure une entente juste et équitable pour que nos membres puissent abandonner les piquets de grève et retourner faire le travail dont ils sont si fiers.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Grève au Conseil du Trésor, jour 6 : les membres sont de retour sur les lignes de piquetage, plus déterminés que jamais

L’énergie, la détermination et les sourires étaient au rendez-vous sur les lignes de piquetage en ce sixième jour de grève au Conseil du Trésor, qui a vu les piquets s’intensifier à travers le pays. Les photos que nous avons reçues de partout — Ottawa, Gatineau, Windsor, Fort Frances, Fort Erie, Niagara Falls, Edmonton, Lethbridge, Winnipeg, Sherbrooke, St. John’s, etc. — démontrent clairement que les membres de l’AFPC n’ont pas l’intention de relâcher la pression jusqu’à ce que le gouvernement revienne à la table pour négocier équitablement.

Premier jour de grève au CT : les membres font le piquet de grève partout au pays, le BND du SDI rejoint la ligne de piquetage en signe de solidarité

En ce premier jour de grève pour les unités PA, EB, TC et SV au Conseil du Trésor, les membres étaient actifs sur les lignes de piquetage à travers le pays, démontrant à l’employeur qu’ils sont prêts à agir et à continuer à se battre jusqu’à ce que le gouvernement revienne à la table avec une offre équitable. Les photos ont afflué de partout au pays — Halifax, Sarnia, Edmundston, Calgary, Gatineau, Ottawa, St. Catharines… la liste est longue !

Réuni à Ottawa cette semaine, le Bureau national du SDI, dont Mark Weber, président national du syndicat, s’est aussi joint aux grévistes sur la ligne de piquetage aujourd’hui, rejoignant Chris Aylward, président national de l’AFPC, et Sharon DeSousa, VPEN de l’AFPC, en solidarité avec tous les travailleurs et travailleuses du CT, et en signalant ainsi clairement au Conseil du Trésor qu’un affront à l’un est un affront à toutes et tous. En refusant de négocier équitablement à la table, l’employeur lèse tous les employés.

Voir quelques photos ci-dessous.

[Mis à jour] Grève au Conseil du Trésor : les représentantes et représentants du SDI cessent toute communication avec l’employeur

Photo du drapeau du SDI

À la lumière de la grève au Conseil du Trésor, à compter d’aujourd’hui, le SDI et ses représentantes et représentants, y compris le personnel du bureau national, doivent cesser d’interagir avec l’employeur concernant toutes les questions syndicales, pour toutes les unités, à l’exception de ce qui suit :

  • déposer des griefs
  • effectuer les consultations de griefs (car certains délais sont contractuels)
  • assister à des réunions liées à une audience disciplinaire, administrative ou une enquête concernant un membre ;
  • signaler des risques imminents pour la santé et la sécurité, et
  • assister aux réunions du comité de santé et de sécurité au travail

Les communications normales reprendront dès la fin de la grève.

Ce qui se passe à minuit le 19 avril, et autres informations concernant les lignes de piquetage et services essentiels

Photo rally

Si une entente n’est pas conclue d’ici 21h, heure de l’Est, le 18 avril — aujourd’hui — les membres PA, EB, SV et TC, ainsi que les employés de l’ARC, déclencheront la grève à compter de 0h01, heure de l’Est. Selon l’AFPC, les travailleuses et travailleurs de quarts dans un poste non essentiel qui sont au travail à ce moment-là devraient quitter le travail et se préparer à se joindre à une ligne de piquetage.

Pour les travailleuses et travailleurs de quarts dans d’autres fuseaux horaires, cela signifie également qu’ils doivent quitter le travail dès que la grève est déclarée. Par exemple, les travailleurs non essentiels en Colombie-Britannique qui sont au travail à 0h01, heure de l’Est, devraient quitter le travail à 21h le 18 avril.

Les accords sur les services essentiels entreront également en vigueur à ce moment-là.

Quel travail dois-je effectuer pendant une grève ?

Si vous occupez un poste non essentiel (PA, EB, TC, SV), vous ne travaillez pas pendant la grève. Vous devez vous rendre au piquet de grève le plus proche.

Si vous occupez un poste essentiel (PA, EB, TC, SV), vous ne devez effectuer que les tâches essentielles. Demandez à votre gestionnaire une liste des tâches essentielles. S’il ne vous en fournit pas une, pour chaque tâche que l’on vous ordonne d’accomplir, demandez-lui (par écrit) si cette tâche est essentielle. S’il répond par l’affirmative (ou vous dit que toutes les tâches sont essentielles), demandez-lui (par écrit) pourquoi cette tâche est essentielle pour la sécurité du public (vous pouvez utiliser la formulation suivante : En tant que travailleur jugé essentiel, je ne dois effectuer que des tâches essentielles. Veuillez m’indiquer la raison pour laquelle la tâche demandée est essentielle à la sécurité du public). Tenez votre présidente ou président de succursale au courant de la situation.

Si vous êtes un code 2 ou 3 et que la gestion vous demande de travailler, assurez-vous :

  • Code 2 : que vous ne remplacez que la personne de code 1 que vous avez été chargé de remplacer (demandez plus d’informations à votre présidente ou président de succursale).
  • Code 3 : de demandez à l’employeur quelles sont les conditions spécifiques qui ont été remplies pour que vous soyez appelé (assurez-vous d’informer votre présidente ou président de succursale si l’employeur ne vous fournit pas d’explication appropriée).

Pour en savoir plus sur les codes de services essentiels, consultez la FAQ de l’AFPC sur la grève.

Si vous faites partie du groupe FB, vous n’êtes pas en grève. Il se peut toutefois que l’on vous demande d’effectuer des tâches qui ne vous sont pas assignées habituellement. Si l’on vous ordonne d’effectuer des tâches qui ne font pas partie de vos fonctions habituelles, vous devez demander à la gestion de vous indiquer où se trouvent ces tâches dans votre description de travail. Si elles ne figurent pas dans votre description de travail et ne relèvent pas de vos tâches habituelles, demandez l’ordre par écrit, informez-en votre présidente ou président de succursale, obéissez à l’ordre à l’instant et déposez un grief plus tard.

Trouver et rejoindre un piquet de grève : quand se présenter, et un mot à propos des codes-barres

L’outil de recherche de piquets de grève de l’AFPC est maintenant en ligne. Voici quelques points à garder à l’esprit, en plus des informations déjà disponibles :

  • Si vous ne pouvez pas vous inscrire par voie électronique et que vous n’avez pas reçu de code-barres pour l’indemnité de grève, mais que vous avez une carte de membre de l’AFPC, apportez-la avec vous lorsque vous participez à un piquet de grève. Le code-barres au verso de la carte est le même que celui qui vous aurait été envoyé par courriel.
  • Sauf indication contraire, les piquets de grève sont généralement actifs pour la journée. Il n’est pas nécessaire d’arriver au piquet de grève à l’heure où il commence, mais vous devez y rester 4 heures pour avoir droit à l’indemnité de grève. Par exemple, si vous vous inscrivez à un piquet de grève qui commence à 8h et se termine à 16h, vous pouvez arriver à 10h, mais vous devez rester jusqu’à 14h pour avoir droit à l’indemnité de grève. Et n’oubliez pas d’indiquer lorsque vous arrivez et lorsque vous quittez !
  • Les nouveaux employés qui n’ont pas encore commencé à payer leurs cotisations syndicales peuvent tout de même se présenter à un piquet de grève, où ils pourront signer une carte. Il se peut qu’on leur demande de vérifier à quelle succursale ils appartiennent, soit en appelant un représentant de la succursale, soit en fournissant des documents appropriés (tels qu’une lettre d’embauche).

Comme toujours, gardez un œil sur la FAQ de l’AFPC sur la grève au Conseil du Trésor.