Tag Archives: CT

Participer à un piquet de grève et percevoir des indemnités de grève : quoi faire si vous ne pouvez pas vous inscrire par voie électronique ?

Photo rally

Dans le cas d’une embauche récente ou d’un changement de département au cours des derniers mois, il se peut qu’un membre puisse ne pas être en mesure d’effectuer une partie ou la totalité du processus d’inscription électronique auprès de l’AFPC, y compris en ce qui concerne la mise à jour des coordonnées. Bien que cette situation soit frustrante, elle n’empêche aucunement les membres en grève de participer aux piquets de grève et de recevoir l’indemnité de grève. Voici ce qu’il faut faire si vous vous trouvez dans cette situation :

  • Lorsque vous participez à un piquet de grève, apportez une copie de votre talon de paye (et, si vous avez rempli une carte de membre électronique ou une carte eRand, toute confirmation ou capture d’écran montrant que vous avez rempli le tout). Vous serez ajouté manuellement au système de grève et recevrez un code-barres pour pouvoir recevoir les indemnités de grève.
  • Assurez-vous qu’un chef de piquet est au courant de votre présence et demandez-lui de noter votre présence. Notez le nom du chef de piquet et l’heure à laquelle vous êtes arrivé (et reparti) sur le piquet de grève.
  • Si vous ne pouvez pas vous inscrire par voie électronique et que vous n’avez pas reçu de code-barres pour l’indemnité de grève, mais que vous avez une carte de membre de l’AFPC, apportez-la avec vous lorsque vous participez à un piquet de grève. Le code-barres au verso de la carte est le même que celui qui vous aurait été envoyé par courriel.
  • Les nouveaux employés qui n’ont pas encore commencé à payer leurs cotisations syndicales peuvent tout de même se présenter à un piquet de grève, où ils pourront signer une carte. Il se peut qu’on leur demande de vérifier à quelle succursale ils appartiennent, soit en appelant un représentant de la succursale, soit en fournissant des documents appropriés (tels qu’une lettre d’embauche).
  • Avisez votre présidente ou président de succursale, qui pourra vous aider.

Consultez la FAQ sur la grève au CT de l’AFPC pour obtenir de plus amples renseignements sur l’indemnité de grève et la participation aux piquets de grève.

Grève au Conseil du Trésor : ne tombez pas dans le panneau de la désinformation de la gestion, participez au piquet de grève !

L’AFPC a annoncé que les unités du Conseil du Trésor et de l’Agence du revenu du Canada seront en grève le 19 avril si une entente n’est pas conclue d’ici 21 h (HE) le 18 avril.

Nous savons que nos membres ont des questions sur le processus de grève. Nous vous invitons donc à consulter la FAQ de l’AFPC sur la grève au Conseil du Trésor, car elle est fréquemment mise à jour :

  • Quoi faire en cas de grève
  • Où se présenter pour se joindre à un piquet de grève
  • Les conséquences de franchir un piquet de grève pour les travailleuses et travailleurs en grève
  • Les conséquences de continuer à travailler, même à distance, pour les travailleurs occupant des postes non essentiels
  • Quoi faire en cas de déplacement dans le cadre du travail
  • Quoi faire si vous occupez un poste intérimaire
  • Etc.

Vous occupez un poste non essentiel ? Rendez-vous sur la ligne de piquetage !

En cas de grève, les travailleuses et travailleurs occupant des postes non essentiels ne doivent pas se présenter au travail, que ce soit au bureau ou en télétravail. Une fois la grève déclarée, ne communiquez pas avec votre gestionnaire, sauf si vous occupez un poste essentiel (ou si l’on vous demande de retourner du matériel appartenant à l’employeur). Ne faites pas de suivi auprès de votre gestionnaire, ne prenez pas d’appels téléphoniques en lien avec le travail et ne répondez pas à vos courriels de travail. Ne franchissez pas les lignes de piquetage — que ce soit sur les lieux gouvernementaux ou en continuant à travailler à la maison.

Utilisez plutôt l’outil de recherche de piquets de grève de l’AFPC (lien à venir) et rejoignez le piquet de grève le plus proche. Les membres qui ne peuvent pas se rendre à un piquet de grève (parce qu’ils se trouvent à plus de 100 km d’un piquet de grève ou pour d’autres raisons) peuvent demander un accommodement pour effectuer d’autres tâches liées à la grève en communiquant avec leur bureau régional de l’AFPC.

Selon l’AFPC, les membres qui franchissent le piquet de grève en travaillant pour l’employeur s’exposent à des amendes et à la suspension de leurs privilèges de membres. Les Statuts de l’AFPC prévoient des mesures disciplinaires à l’encontre des membres, notamment : « une pénalité qui équivaut au montant de la rémunération quotidienne reçue par le membre, multiplié par le nombre de jours pendant lesquels le membre a franchi la ligne de piquetage, effectué du travail pour le compte de l’employeur ou effectué volontairement du travail des grévistes ».

Pour plus d’informations, voir la FAQ de l’AFPC sur la grève au Conseil du Trésor.

Attention à la désinformation

Plusieurs membres nous ont fait part de tentatives de certains gestionnaires de faire circuler des informations erronées sur ce que les travailleuses et travailleurs devraient faire lors de la grève. Que vous occupiez un poste essentiel ou non, voici quelques exemples de ce que votre gestionnaire pourrait vous dire de faire, alors qu’en réalité, vous ne devriez faire aucune des choses suivantes pendant une grève :

  • Vous présenter tous les matins avant l’heure à laquelle vous devriez normalement commencer à travailler
  • Assister à des réunions avant l’heure à laquelle vous devriez normalement commencer à travailler
  • Appelez/vous rendre sur MS Teams, avant l’heure normale de début du travail, sous peine d’être noté absent, et non payé
  • Inscrire vos congés de grève quotidiennement
  • Choisir entre travailler et être en grève
  • Vous connecter à l’ordinateur de travail pour quelque raison que ce soit lorsque vous êtes en grève (et dans un poste non essentiel)
  • Contacter votre gestionnaire pour vérifier votre présence deux fois par jour
  • Faire du piquetage pendant 4 heures mais travailler le reste du temps
  • Effectuer des tâches non essentielles ou des tâches qui ne font pas partie du travail habituel
  • Etc.

Si votre gestionnaire vous invite à faire l’une des choses ci-dessus, il vous invite à aller à l’encontre de la grève.

Ce que vous pouvez — et devriez — faire :

  • Si vous occupez un poste essentiel : présentez-vous au travail et effectuez les tâches essentielles. Soutenez les efforts de grève en dehors de votre période de travail.
  • Si vous occupez un poste non essentiel : Ne vous présentez pas au travail. Vous êtes en grève. Rejoignez (mais ne franchissez pas !) un piquet de grève.

Si votre gestionnaire tente de vous communiquer des renseignements erronés ou de vous intimider, prenez-en note (transférez vos courriels à la maison, faites des captures d’écran des messages, etc.) et envoyez ces renseignements à la présidente ou au président de votre succursale et au bureau régional de l’AFPC.

Pour plus d’information, consultez la FAQ complémentaire sur le mandat de grève au Conseil du Trésor et, comme toujours, la FAQ sur la grève au CT de l’AFPC.

Certains renseignements ont été adaptés à partir de contenu publié antérieurement par l’AFPC.

Grève au fédéral : date butoir pour les 155 000 membres de l’AFPC

Plus de 155 000 membres de l’AFPC relevant du Conseil du Trésor et de l’Agence du revenu du Canada débrayeront le 19 avril s’ils ne parviennent pas à une entente avant 21 h (HE) le 18 avril, ce qui pourrait déclencher l’une des plus importantes grèves de l’histoire du pays.

« Au cours des deux dernières semaines, on a fait des progrès à chacune des quatre tables de négociation, mais on est encore loin de s’entendre sur les principaux enjeux, qu’il s’agisse de salaires, de la sécurité d’emploi ou du télétravail », déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC.

« On va donc poursuivre les négociations cette semaine jusqu’à ce qu’on obtienne une entente juste et équitable pour nos 120 000 membres qui relèvent du Conseil du Trésor et nos 35 000 membres à l’Agence du revenu du Canada, qui retournent à la table aujourd’hui. »

Sans contrat de travail depuis le début des pourparlers en juin 2021, les membres de l’AFPC ont voté massivement en faveur d’un mandat de grève la semaine dernière.

« Ce que veulent nos membres, c’est ce que tous les travailleurs et travailleuses devraient avoir : des conditions de travail décentes et des salaires qui tiennent compte de l’inflation, ajoute Aylward. Même s’il y a eu des avancées, nos membres sont frustrés que les négociations s’éternisent pendant que leur pouvoir d’achat diminue. »

« Deux ans à la table de négociation, c’est long. On ne peut tout simplement plus attendre. C’est pourquoi on a fixé une échéance au gouvernement. »

En cas de grève générale le 19 avril, la population peut s’attendre à des ralentissements et à l’interruption de certains services gouvernementaux d’un bout à l’autre du pays. Parmi les services touchés, mentionnons l’assurance-emploi, l’immigration et les demandes de passeport. On parle aussi de l’arrêt complet du traitement des rapports d’impôts, d’interruption des activités d’approvisionnement et des échanges commerciaux dans les ports et les aéroports, ainsi que des ralentissements aux postes frontaliers, dont le personnel administratif sera aussi en grève.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Les négos avec le fédéral se poursuivent alors que 155 000 fonctionnaires pourraient bientôt débrayer

Icone discussion PSAC-AFPC

Il y a maintenant deux semaines, nos équipes ont repris les pourparlers, avec l’aide de médiateurs, en vue de conclure une entente juste et équitable pour plus de 155 000 membres relevant du Conseil du Trésor ou de l’Agence du revenu du Canada.

Les négociations, qui ont atteint un stade critique, continueront durant la fin de semaine, ce qui est bon signe. L’AFPC tiendra une conférence de presse le lundi 17 avril à 9 h (HE) pour faire le point. Les membres pourront la regarder en direct sur la page Facebook du syndicat. Des mises à jour sur les pourparlers seront publiées dans notre site Web et les médias sociaux, et transmises par courriel.

Notre priorité demeure la même : obtenir une entente juste et équitable qui répond aux grandes préoccupations de nos membres. Nos principales revendications : des salaires décents afin que tout le monde s’en sorte, un milieu de travail plus inclusif, le droit au télétravail et à la déconnexion, et la fin de la sous-traitance.

Plus de 155 000 fonctionnaires relevant du Conseil du Trésor et de l’Agence du revenu du Canada sont maintenant en position de grève. Les négociations continuent et rien n’a encore été annoncé, mais s’ils décident de débrayer, ce sera la plus importante grève contre un seul employeur de l’histoire du pays.

Le gouvernement a une dernière chance d’offrir à son personnel une entente juste et équitable. Et s’il n’est pas prêt à le faire, on sera prêts à débrayer.

Pour en savoir plus sur la grève et l’indemnité de grève, consultez notre foire aux questions.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Grève au gouvernement fédéral : plus de 120 000 membres de l’AFPC se prononceront bientôt

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) tiendra des votes de grève dans tout le pays au nom de plus de 120 000 fonctionnaires fédéraux. Ces votes surviennent après l’échec des négociations sur la question des salaires et d’autres points importants pour les membres. Les votes se dérouleront du 22 février au 19 avril et visent les groupes PA (Services des programmes et de l’administration), SV (Services d’exploitation), TC (Services techniques) et EB (Enseignement et bibliothéconomie).

« Tout le monde mérite un salaire équitable et un milieu de travail sécuritaire. Ensemble, on prend position pour protéger les intérêts des travailleuses et des travailleurs », explique le président national de l’AFPC, Chris Aylward. « Le coût de la vie augmente, mais les salaires stagnent. Nos membres sont laissés pour compte. On ne peut pas attendre. Et vous non plus. »

L’AFPC a déclaré l’impasse en mai 2022 après plus d’un an de négociations stériles. C’est l’employeur qui a donné le coup de grâce en offrant des augmentations salariales annuelles de 2,06 %, une offre ridicule qui ne tient aucunement compte de la crise inflationniste qui sévit depuis deux ans. S’en est suivi d’une tentative de médiation en septembre et d’audiences devant des commissions de l’intérêt public (CIP) en décembre, mais, encore là, le gouvernement s’est montré intraitable.

La Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral doit publier cet hiver les rapports des CIP. Ceux-ci comprennent des recommandations non contraignantes pour aider les parties à parvenir à une entente. Une fois les rapports déposés, l’AFPC sera en position de grève légale si les membres votent en ce sens.

« Bon an, mal an, les fonctionnaires fédéraux étaient là, fidèles au poste, pour offrir des services essentiels à la population. C’est au tour du gouvernement d’être là pour eux. Mais quand il se traîne les pieds comme il le fait présentement, tout le monde en souffre », déplore Chris Aylward.

Par ailleurs, l’AFPC et le Syndicat des employé-e-s de l’Impôt (SEI) ont annoncé récemment la tenue de votes de grève pour plus de 35 000 fonctionnaires de l’Agence du Revenu du Canada. Dans l’ensemble, ce sont plus de 165 000 fonctionnaires qui sont touchés par l’impasse des négociations avec le gouvernement fédéral. La grève qui se prépare vise à les protéger contre l’inflation et contre le harcèlement, le racisme et la discrimination au travail, à mettre fin à la sous-traitance des emplois de la fonction publique et à leur offrir une meilleure conciliation travail-vie personnelle.

L’Alliance de la Fonction publique du Canada est le plus important syndicat canadien de fonctionnaires fédéraux. Elle représente près de 230 000 travailleuses et travailleurs partout au pays, dont plus de 120 000 fonctionnaires relevant du Conseil du Trésor. Ses membres sont le moteur des services publics, protégeant nos frontières, veillant à la salubrité des aliments que nous consommons, fournissant des services sociaux essentiels et veillant à la sécurité et à la pérennité de nos vastes terres et océans.

Cet article provient du site de l’AFPC.