Author Archives: Pierre St-Jacques

Jeunes travailleuses et jeunes travailleurs : prochaine réunion virtuelle

Bannière avec les mots jeunes travailleuses et travailleurs

Si vous avez 35 ans et moins et que vous souhaitez vous impliquer au sein de votre syndicat, nous vous invitons à participer à la prochaine réunion virtuelle pour les jeunes travailleuses et jeunes travailleurs. Cette réunion aura lieu via Zoom le 19 mars 2024, de 19h à 20h, HE. Il s’agit d’une occasion pour vous exprimer et discuter d’enjeux communs avec d’autres jeunes travailleuses et travailleurs.

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« Les solutions aux problèmes frontaliers doivent impliquer les agents » : le président national s’adresse au Comité permanent de la sécurité publique

Photo du drapeau du SDI

Le lundi 26 février 2024, le président national du Syndicat des Douanes et de l’Immigration, Mark Weber, a témoigné devant le Comité permanent de la sécurité publique et nationale de la Chambre des communes dans le cadre de l’étude du Comité sur le phénomène grandissant des vols de voiture au Canada.

La question des véhicules volés exportés à partir du port de Montréal a fait l’objet d’une grande attention au cours des derniers mois, et plusieurs solutions ont été proposées par les dirigeants politiques. Pourtant, comme l’a souligné le président national dans son allocution d’ouverture devant le comité, « aucun effort n’a été fait pour demander aux agents travaillant en première ligne ce qui était nécessaire pour faciliter les examens » afin d’aider à enrayer le problème.

« Si quelqu’un avait posé la question, on lui aurait répondu que le manque d’espace est le principal facteur concernant le volume des examens effectués au port de Montréal », a expliqué le président national au comité, soulignant qu’il s’agissait « d’un autre exemple de ce que le Syndicat des Douanes et de l’Immigration souligne depuis longtemps : les solutions aux problèmes frontaliers doivent impliquer les agents qui effectuent le travail au quotidien. Une fois de plus, nous voyons des solutions proposées par des personnes qui n’ont jamais effectué le travail ou adoptées suivant les conseils de personnes qui n’ont jamais effectué le travail. »

Cette situation est vraiment unique dans le domaine de l’application de la loi. « Alors que la haute gestion de la plupart des organisations chargées de l’application de la loi a un certain niveau d’expérience en première ligne, ce n’est pas le cas à l’ASFC, » a expliqué le président national. « Il en résulte un décalage sans précédent entre les échelons supérieurs et la première ligne.»

Le président national a également évoqué le besoin urgent d’un plus grand nombre d’agents de première ligne, concluant qu’investir « au niveau du personnel — des personnes elles-mêmes — est primordial. Même dans les cas où les problèmes de personnel ne sont pas le facteur principal, la capacité de l’Agence à protéger les Canadiennes et les Canadiens et à s’adapter aux nouveaux défis repose sur une première ligne dotée d’un personnel adéquat. »

Voir les extraits ci-dessous. L’enregistrement intégral est également disponible sur ParlVu (avec options d’interprétation).

Groupe PA : le point sur l’examen de la structure des groupes professionnels

Ne parvenant toujours pas à respecter la date cible du 24 juin 2024, le Conseil du Trésor a informé l’AFPC qu’il apportait des changements au calendrier de l’examen de la structure des groupes professionnels (SGP) du groupe PA et des étapes qui suivront. À l’heure actuelle, il n’est pas en mesure de fournir un nouvel échéancier.

L’examen de la SGP est une initiative du Conseil du Trésor visant à moderniser les classifications d’emploi de l’administration publique centrale. Elle consiste à mettre à jour et à remplacer les définitions des groupes professionnels et les normes d’évaluation des emplois désuètes. L’exercice vise à aligner les classifications – dont beaucoup remontent à quelques décennies – sur le travail qui se fait dans la fonction publique aujourd’hui. Pour en savoir davantage, consulter la page GCintranet sur le renouvellement de la classification (accès réservé aux fonctionnaires fédéraux).

L’AFPC maintient ses objectifs concernant la réforme de la classification :

  • Remplacer le système de classification désuet du Conseil du Trésor.
  • Élaborer des normes d’évaluation des emplois et des descriptions de travail qui tiennent compte de la réalité et qui respectent les normes d’équité salariale.

L’AFPC défend un grief de principe concernant l’absence de consultation véritable de la part du Conseil du Trésor et attend une date d’audience.

Le syndicat continuera de veiller à ce que l’exercice fasse l’objet de consultations et tiendra ses membres au courant de l’évolution du dossier.

Préparatifs en vue de la conversion du groupe PA

Les ministères et les organismes de l’administration publique centrale se préparent à la conversion du groupe PA en s’assurant que les renseignements liés aux postes consignés dans les systèmes de RH sont exacts et à jour, et que les descriptions de travail pourront bientôt être évaluées.

Il se pourrait que les membres du groupe PA reçoivent des descriptions de travail mises à jour ou qu’ils soient invités à commenter les modifications proposées. Nous invitons ceux et celles qui ont des préoccupations au sujet de leur description de travail actuelle à communiquer avec leur section locale ou leur Élément pour obtenir des conseils.

Quelle sera l’incidence sur la classification de mon poste?

L’employeur n’a pas terminé d’évaluer les descriptions de travail. Aussi ignorons-nous encore de quelle façon les postes individuels seront classés dans le nouveau système.

Lorsque l’exercice de conversion aura atteint un stade plus avancé, les ressources humaines informeront les membres du groupe PA au préalable de la classification prévue de leur poste. Nous donnerons aux membres des précisions sur cette étape avant son lancement.

Entre-temps, vous pouvez consulter notre mise à jour précédente pour avoir une idée de la composition prévue des nouveaux sous-groupes PA.

Nous vous tiendrons au courant de la suite des travaux. Vous pouvez aussi envoyer vos questions par courriel à : PA-OGS@psac-afpc.com.

Cet article provient du site de l’AFPC.

« Un non-respect flagrant des pratiques de gestion élémentaires » — Rapport de la vérificatrice générale concernant ArriveCAN

Photo du drapeau du SDI

Bien que cinglant, le rapport de la vérificatrice générale du Canada concernant le processus de passation de marchés en lien avec l’application ArriveCAN, déposé en février 2024, est peu surprenant pour quiconque connaît la gestion de l’Agence des services frontaliers du Canada.

Bien que le rapport se concentre principalement sur les aspects touchant le côté contractuel et le développement de l’application, une grande partie des conclusions du bureau de la vérificatrice générale trouveront certainement écho auprès des membres du SDI qui ne connaissent que trop bien les pratiques de l’Agence en matière de relations de travail, qui se situent au plus bas de l’échelle.

Dans son allocution d’ouverture au Comité permanent des comptes publics de la Chambre des communes, la vérificatrice générale a souligné le « non-respect flagrant des pratiques de gestion élémentaires » découvert au cours de l’audit.

Comme nos membres le savent, ce mépris des saines procédures de gestion est profondément ancré au sein de l’Agence, souvent sans grande conséquence pour les gestionnaires. Qu’il s’agisse du manque profond d’imputabilité que l’on constate à tous les niveaux de la gestion, de la tendance à exercer des représailles à l’encontre d’employés qui soulignent des problèmes, ou encore des processus internes d’enquête et de discipline mal gérés et arbitraires, le bilan de la direction de l’ASFC est tristement éloquent. Alors qu’elle n’hésite pas à punir ses employés subalternes à la moindre allégation, l’Agence est reconnue pour fermer les yeux sur des manquements bien plus graves au sein de la gestion.

Il n’est donc pas surprenant que la procédure de passation de marchés qui a conduit à la création d’ArriveCAN de l’Agence soit truffée de lacunes. Il ne faut pas s’étonner non plus que le produit qui en résulte soit de piètre valeur pour les Canadiennes et les Canadiens. Il est important de souligner que cette faible valeur va bien au-delà du simple aspect économique. ArriveCAN, dans sa forme actuelle, compromet activement la sécurité de la population canadienne en éliminant des interactions cruciales entre les agents et les voyageurs. C’est la pierre d’assise de la stratégie de modernisation de la frontière de l’ASFC, qui est entièrement axée sur la facilitation sans souci pour la sécurité de nos communautés.

Alors que d’importantes questions de sécurité sont au premier plan des discussions nationales — exportations de voitures volées, contrebande d’armes à feu, crise des opioïdes — il est particulièrement exaspérant de voir l’Agence gaspiller ainsi près de 60 millions de dollars pour une application qui, en fin de compte, ne sert pas à grand-chose. Il est irresponsable de la part de la gestion de l’Agence et du gouvernement fédéral d’injecter de tels fonds dans un projet comme celui-ci au lieu d’embaucher du personnel supplémentaire ou de chercher à améliorer l’infrastructure existante, ce qui apporterait une réelle valeur ajoutée à la population canadienne.

C’est sans parler de la décision de l’Agence de dépenser des dizaines de millions de dollars dans le secteur privé au lieu de choisir d’investir dans ses travailleuses et travailleurs et de renforcer leur capacité à agir au nom des Canadiennes et des Canadiens. À l’heure où nos membres se font offrir des miettes par l’employeur à la table de négociations, cette décision n’est rien de moins qu’une gifle.

Les membres du SDI sont fiers du travail qu’ils accomplissent au service de la population canadienne et de leur rôle en tant que première ligne de défense du Canada. Pourtant, de par ses actions, la gestion de l’ASFC continue de jeter une ombre sur l’ensemble de l’organisation. Le rapport de la vérificatrice générale met en lumière ce que beaucoup de nos membres savent depuis longtemps, et nous demandons à la présidente de l’ASFC, Erin O’Gorman, de saisir cette occasion et de prendre les mesures nécessaires afin que les débâcles de ce genre ne soient plus la norme à l’Agence.

Offre d’emploi : spécialiste des communications numériques (durée indéterminée)

Photo du drapeau du SDI

Le Syndicat des Douanes et de l’Immigration (SDI) est à la recherche d’une personne candidate pour combler un poste de spécialiste des communications numériques bilingue à être doté à plein temps pour une durée indéterminée.

Les candidatures seront reçues jusqu’à la fermeture des bureaux le 8 mars 2024 (17h00, HNE). Consultez le document suivant (PDF) afin d’en savoir plus à propos du poste, des qualifications et des fonctions qui y sont associées, et du processus de soumission de candidatures.