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Groupe FB : le télétravail et la sous-traitance en tête des préoccupations

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L’équipe de négo du groupe FB a poursuivi les pourparlers avec le Conseil du Trésor et l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) du 27 au 29 septembre, et a présenté plusieurs priorités, dont le télétravail, la protection des emplois et les heures effectuées ailleurs qu’au lieu de travail habituel.

L’AFPC-SDI réclame la transparence et l’équité en matière de télétravail, ainsi qu’un libellé dans la convention collective qui garantit ces droits. Le télétravail est enraciné à l’ASFC et l’entente devrait refléter cette nouvelle réalité.

L’équipe de négo a également revendiqué la fin de la sous-traitance en proposant un libellé selon lequel seuls les membres syndiqués sont autorisés à travailler pour l’ASFC. L’employeur a déjà sous-traité le travail effectué par nos membres responsables de l’application de la loi dans les bureaux intérieurs, a apporté des changements radicaux aux points d’entrée et a exploité la main-d’œuvre étudiante. Cela a compromis la sécurité des Canadiennes et Canadiens et allongé les temps d’attente.

Enfin, l’équipe de négo a présenté une revendication visant à garantir que l’ASFC reconnaisse et respecte l’ancienneté des personnes salariées qui demandent à travailler par quarts de façon permanente dans différents ports, y compris ceux d’autres régions. Malheureusement, ce processus est trop souvent dépourvu de transparence. Les travailleuses et travailleurs ont besoin de nouvelles protections, car l’employeur a prouvé à maintes reprises qu’on ne pouvait pas lui faire confiance.

L’AFPC-SDI porte plainte à la Commission des relations de travail

L’ASFC a récemment apporté des changements unilatéraux aux conditions de travail de nos membres, notamment en ce qui concerne le télétravail, la sous-traitance du travail des FB, ArriveCAN et les jours fériés payés. L’AFPC-SDI s’oppose à ces changements et estime même qu’ils sont illégaux.

Par conséquent, l’AFPC-SDI a déposé une plainte contre l’employeur pour avoir enfreint son obligation de maintenir les conditions de travail et de négocier de bonne foi auprès de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral.

Prochaines étapes

L’équipe de négo présentera ses revendications salariales lors d’une prochaine séance, une fois qu’elle aura reçu les données de l’employeur sur la paye. Elle retournera à la table en novembre.

Pour ne rien manquer des négos, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. Si vous avez des questions, communiquez avec la présidence de votre succursale ou votre bureau régional.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Le SDI finance un complément d’indemnité de grève pour ses membres PA, SV, TC et EB

Lors de sa réunion du mois de septembre 2022, à Ottawa, le Bureau national de direction du SDI a adopté une motion visant à établir un fonds de grève supplémentaire afin de mieux soutenir les membres PA, SV, TC et EB du SDI au cours de la présente ronde de négociations.

Le fonds permettra aux membres en règle du SDI qui font partie de ces groupes et qui participent à des activités de grève d’avoir accès à un montant supplémentaire de 50 $ par jour de grève, en plus du montant actuel de 75 $ par jour fourni par l’Alliance de la fonction publique du Canada.

Cette mesure est similaire à l’indemnité de grève supplémentaire que le Congrès triennal du SDI de 2021 avait créée pour les membres du groupe FB lors de la précédente ronde de négociations de cette table.

Cette décision du Bureau national de direction du SDI survient alors que les membres PA, SV, TC et EB attendent le résultat d’une Commission d’intérêt public, qui pourrait ouvrir la voie à d’éventuelles mesures de grève.

Le Bureau national de direction du SDI espère que, si des mesures de grève s’avéraient nécessaires, cette démonstration de solidarité entre les tables de négociations contribuera à assurer le succès des membres, à faire en sorte que les groupes de négociations du Conseil du Trésor disposent des ressources dont ils ont besoin pour gagner la lutte en vue d’une convention juste et équitable, et à démontrer à l’employeur que nous sommes prêts à lutter ensemble.

Pour toute question, veuillez contacter la présidence de votre succursale.

Groupe TC : du nouveau sur les taux de rémunération des EG obtenus à l’arbitrage

En janvier dernier, l’AFPC a obtenu l’augmentation des taux des membres du Soutien technologique et scientifique (EG) du groupe des Services techniques (TC), assurant la parité avec leurs homologues de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Depuis, le Conseil du Trésor refuse de verser les sommes dues avant que l’AFPC et le gouvernement renouvellent la convention collective.

À notre avis, cette position contrevient manifestement à la décision arbitrale et nous sommes retournés voir l’arbitre pour forcer le Conseil du Trésor à s’exécuter sans plus tarder. Il y a longtemps que le gouvernement aurait dû combler cet écart; il ne peut pas refuser de verser les sommes qu’il doit aux travailleuses et travailleurs.

Malheureusement, l’arbitre s’est rangé aux arguments de l’employeur, ce qui veut dire que nos membres EG devront attendre la fin des négociations actuelles avec le Conseil du Trésor pour recevoir les sommes qui leur reviennent. Cela dit, le nouvel échelon de 1,5 % que nous avons gagné en juin dernier sera pleinement rétroactif.

Cette décision arbitrale ne change en rien ce que l’AFPC cherche à obtenir à la table de négociation.

Les négociations ont atteint un point mort lorsque le Conseil du Trésor s’est entêté à nous offrir des augmentations lamentables, malgré l’envolée du coût de la vie au Canada. Une première séance de médiation pour la table des enjeux communs a eu lieu du 12 au 14 septembre et la seconde se tiendra du 20 au 23. Les dates de médiation du groupe TC seront fixées sous peu.

Consultez notre trousse de négociation pour vous renseigner sur les négos en cours, les enjeux les plus importants et la façon de vous impliquer.

N’oubliez pas de mettre à jour vos coordonnées afin de ne rien manquer des négos du groupe TC.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Négos avec le CT : nous passons à la commission de l’intérêt public

La lutte de l’AFPC pour un contrat équitable se poursuit. La Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral (CRTESPF) établira une commission de l’intérêt public (CIP) afin de donner un nouveau souffle aux négociations que nous menons au nom de 120 000 de nos membres.

En effet, la semaine dernière, la CRTESPF a demandé la création d’une CIP pour les tables EB, PA, SV et TC afin d’aider les parties à conclure une entente.

Le Conseil du Trésor nous a acculés à l’impasse en mai dernier. Il s’est traîné les pieds pendant longtemps avant de nous offrir une augmentation dérisoire qui ne tenait absolument pas compte de l’inflation galopante, en plus d’exiger d’autres concessions.

Durant les délibérations de la CIP, l’AFPC continuera à se battre pour une solide entente comprenant des salaires équitables, une meilleure conciliation travail-vie personnelle, la sécurité d’emploi et des milieux de travail inclusifs. Le coût de la vie ne cesse de grimper, et c’est pourquoi nous ne ménagerons aucun effort pour atteindre cet objectif le plus tôt possible.

C’est dans cet esprit que l’AFPC continuera à faire pression sur les députés cet été, tout en proposant des activités régionales qui permettront aux membres de participer activement à ces efforts indispensables.

Comment fonctionne une CIP?

En cas d’impasse à la table de négociation, la loi qui régit la négociation collective au fédéral prévoit la mise sur pied d’une commission de l’intérêt public pour aider les parties à conclure une entente.

La CIP est composée de trois membres : une présidence nommée par la commission des relations de travail et deux personnes nommées respectivement par le syndicat et l’employeur. Chaque partie présente sa position sur les questions en litige durant une audience, et la CIP s’en inspire pour formuler des recommandations non contraignantes en vue d’aider les parties à s’entendre.

Une fois ces recommandations publiées, le syndicat les examine et en discute, puis retourne généralement à la table pour reprendre les négociations avec l’employeur. Bien que l’échéancier dépende largement de la disponibilité des membres de la CIP, nous nous attendons à recevoir les recommandations cet automne.

Informez-vous, impliquez-vous

Votre participation au processus prend de plus en plus d’importance au fil des négociations. Voici des ressources et des suggestions qui vous aideront à rester dans le coup :

Pour ne rien manquer des négociations, vérifiez que vos coordonnées sont à jour dans le portail des membres.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Négos avec le Conseil du Trésor : l’AFPC déclare l’impasse devant une offre salariale insultante

Après près d’une année de pourparlers avec le Conseil du Trésor, nous avons pris la décision difficile de déclarer l’impasse pour plus de 120 000 membres des groupes PASVTC et EB.

Cette semaine, nous avons déposé une demande de conciliation à la commission des relations de travail et nous prévoyons intensifier nos moyens de pression d’un bout à l’autre du pays cet été afin de parvenir rapidement à une entente juste et équitable.

Chaque ronde de négociations est importante, mais celle-ci est particulièrement cruciale. Pourquoi? Parce qu’au cours des deux dernières années, la pandémie a chamboulé notre mode de vie et notre façon de travailler, et les nouvelles conventions collectives doivent le refléter. C’est sans parler du coût de la vie, qui augmente à une vitesse fulgurante.

Ce que nous voulons : améliorer les conditions de travail de nos membres afin que personne ne soit laissé de côté. Nous avons besoin de plus de flexibilité en ce qui concerne le télétravail afin de mieux concilier le travail et la vie personnelle. Au sortir de la pandémie, nous voulons des milieux de travail plus inclusifs, des emplois stables et des salaires qui tiennent compte du taux d’inflation.

Malheureusement, le Conseil du Trésor n’a montré aucun respect pour nos membres à la table de négociation, faisant complètement fi des questions qui leur tiennent le plus à cœur. Il a notamment balayé du revers de la main l’idée d’offrir une formation sur la santé mentale, sur le racisme et sur la discrimination dans toute la fonction publique fédérale.

Ce qu’il souhaite : nous soutirer des concessions concernant les changements technologiques, les mesures disciplinaires, les congés et le réaménagement des effectifs – des changements qui auront une incidence néfaste sur les travailleuses et travailleurs.

Pour couronner le tout, il a offert des augmentations de salaire de 1,75 % par année en moyenne sur quatre ans (2021-2025) – une offre insultante qui ne tient aucunement compte du taux record d’inflation.

Si le gouvernement s’attend à ce que ceux et celles qui ont aidé les Canadiennes et Canadiens à traverser la pandémie fassent les frais de la reprise économique, il va frapper un mur.

Vous ne méritez rien de moins qu’un contrat de travail juste et équitable et nous comptons sur votre soutien au cours des prochains mois pour défendre vos intérêts.

La grève, c’est toujours le dernier recours, mais si c’est ce que ça prend pour décrocher le contrat de travail que vous méritez, alors c’est exactement ce qu’on fera. Le moment est venu de se préparer, de se mobiliser et d’être prêts à passer à l’action.

En toute solidarité,

Chris Aylward
Président national de l’AFPC

Cet article provient du site de l’AFPC.