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Groupe PA : l’employeur ne démord pas de son offre salariale

Après une semaine de médiation, le gouvernement fédéral refuse de bonifier son offre salariale qui équivaudrait à une baisse de salaire pour près de 95 000 fonctionnaires du groupe PA aux prises avec une inflation record.

La nouvelle offre, d’abord proposée en septembre pendant la médiation sur les enjeux communs, correspond à une augmentation annuelle moyenne de 2,06 % sur quatre ans. Le Conseil du Trésor n’a pas démordu de son offre durant la séance de médiation qui a eu lieu du 4 au 7 octobre.

Notre équipe a clairement fait savoir que ce n’était pas suffisant, et les membres de l’AFPC s’attendent à une entente juste et équitable qui protège leur pouvoir d’achat.

L’employeur demande toujours des concessions, mais ne propose rien pour régler les questions importantes aux yeux des membres du groupe PA, notamment les indemnités propres à leur groupe, l’amélioration des conditions de travail dans les centres d’appels, les rajustements salariaux ou la prime pour le personnel se servant des langues autochtones dans le cadre de ses fonctions.

Le Conseil du Trésor semble résolu à retarder les négociations et à tenir à l’écart nos principales revendications, faisant perdre du terrain à nos membres qui sont sans contrat depuis juin 2021. En réponse à cette inaction, l’AFPC offre un cours de préparation à la grève, en personne et en ligne, à plus de 165 000 de ses membres du secteur public fédéral afin de serrer la vis à l’employeur pour qu’il négocie de bonne foi.

Le syndicat abordera ces revendications lors des audiences de la commission de l’intérêt public, dont les dates seront fixées cet automne par la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral. D’ici là, certains groupes seront en médiation au mois d’octobre :

  • SV : du 11 au 14
  • TC : du 18 au 21
  • EB : du 25 au 27.

Si les audiences de la CIP ne débouchent pas sur une entente, les membres de l’AFPC devront être prêts à intensifier leurs moyens de pression pour obtenir un contrat juste et équitable. La grève n’est pas exclue.

Informez-vous et mobilisez-vous! 

C’est par l’action et la mobilisation qu’on obtiendra une entente juste et équitable. Soyez informés et soyez prêts!

Enfin, pour ne rien manquer des négociations, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour.

Cet article provient du site de l’AFPC.

Négo PA : le gouvernement rejette des améliorations clés

Négociations

Dans le cadre des audiences de la commission de l’intérêt public (CIP) qui se sont déroulées du 4 au 7  décembre, l’employeur a présenté une série de propositions négatives concernant le groupe Programmes et services administratifs (PA).

Vous trouverez ici un aperçu des propositions régressives s’appliquant aux unités de négociation de l’AFPC au sein de l’administration publique centrale. Les propositions propres au groupe PA sont présentées ci-dessous.

L’AFPC rejettera toute demande de concession et continuera de réclamer des améliorations à la convention collective du groupe PA.

Le syndicat est également déçu de constater que, malgré toutes les ressources à sa disposition, le gouvernement ait refusé de fournir à la CIP un mémoire dans les deux langues officielles. Vous pouvez télécharger le mémoire de l’AFPC en français et en anglais et prendre connaissance de celui du gouvernement en anglais ici.

Retards dans la mise en place du nouveau système de classification et rejet des dommages-intérêts

L’AFPC veut négocier les taux de rémunération des membres des cinq nouveaux groupes résultant de la modernisation et de la restructuration très tardives du groupe PA. Bien qu’il n’ait cessé de rater les échéances dans ce dossier, le gouvernement réclame deux années supplémentaires pour faire correspondre les postes existants aux nouvelles classifications. De surcroît, il refuse de négocier les taux de rémunération qui y sont associés.

Les membres de l’AFPC attendent toujours d’être rémunérés équitablement, conformément à une évaluation à jour, précise et non sexiste de leur travail. L’AFPC a donc proposé que le gouvernement verse 333 $ par mois en dommages-intérêts à chaque employé du groupe PA jusqu’à ce que le nouveau système de classification soit en place. L’employeur a rejeté cette proposition.

Aucune mesure incitative pour le recrutement et le maintien en poste du personnel affecté à la rémunération et aux avantages sociaux

Le fiasco du système de paye Phénix a créé un milieu de travail où la pression est intense et la charge de travail accablante pour les employés du Centre des services de paye et de ses bureaux satellites. Pour aider à assurer le recrutement et le maintien en poste du personnel, le gouvernement avait accepté d’accorder une prime d’encouragement, mais a mis fin à cette pratique à l’été 2019. Le syndicat a proposé de rétablir ces incitatifs (c.-à-d. un paiement unique de 4 000 $ versé aux conseillères et conseillers en rémunération et une disposition selon laquelle toutes les heures supplémentaires sont payées à taux double).

Alors que plus de 200 000 dossiers Phénix sont en souffrance, il est aberrant que le gouvernement ait rejeté cette proposition.

Rejet des préoccupations concernant la charge de travail des agents de libération conditionnelle (WP)

Les membres de l’AFPC qui travaillent comme agents de libération conditionnelle au Service correctionnel du Canada sont aux prises avec des problèmes de surcharge de travail depuis plus de deux décennies. Dans un sondage mené en 2019, plus de 93 % d’entre eux ont déclaré que leur charge de travail était trop lourde, marquée par des cas de plus en plus complexes en raison de problèmes de toxicomanie, de gangs et de santé mentale. Pour remédier à cette situation, le syndicat a présenté une série de propositions visant à assurer un ratio employé/détenus sûr et gérable.

Le gouvernement a rejeté toutes les propositions. Il soutient que les préoccupations relatives à la charge de travail ne devraient pas être abordées à la table de négociation.

Pas de pauses d’allaitement rémunérées pour les nouvelles mamans

L’AFPC a proposé deux périodes rémunérées pour l’allaitement maternel ou l’extraction du lait dans un endroit sûr et privé. Les avantages de l’allaitement maternel sont bien établis par de nombreux organismes de santé canadiens et internationaux. Par conséquent, l’AFPC est d’avis que les employeurs devraient faciliter la tâche aux femmes qui choisissent cette option.

L’employeur a rejeté cette proposition comme étant « déraisonnable et peu pratique », une position assez étonnante pour un gouvernement qui prétend défendre les intérêts des femmes.

Aucune prime d’utilisation d’une langue autochtone au travail

L’AFPC propose que le personnel tenu de s’exprimer à l’oral ou par écrit dans une langue autochtone dans le cadre de ses fonctions touche une prime annuelle de 1 015 $. Le syndicat estime que cette proposition s’inscrit parmi les appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation, qui visent une plus grande reconnaissance et un plus grand soutien pour les langues autochtones.

Le gouvernement a rejeté cette proposition.

Pas de formation ni de soutien supplémentaires pour le personnel des centres d’appels

Le gouvernement fédéral compte environ 7 000 employés dans les centres d’appels. Ces personnes offrent une vaste gamme de services à la population canadienne en ce qui a trait à l’assurance-emploi, au Régime de pensions du Canada et à la sécurité de la vieillesse. Ce travail est ardu. Il met l’employé en contact avec des clients pouvant être en détresse ou en crise. Pour aider et soutenir ces fonctionnaires, l’AFPC a donc proposé une formation supplémentaire visant à renforcer leurs capacités d’adaptation et d’intervention en cas de crise.

Le gouvernement a rejeté notre proposition et propose plutôt d’effectuer une surveillance des appels, une méthode actuellement utilisée pour améliorer le rendement et fournir une rétroaction à des fins disciplinaires.

Réduction de la période de préavis de modification des quarts de travail

L’employeur veut réduire de 7 jours à seulement 48 heures la période de préavis de modification des quarts de travail prévus. Actuellement, l’employé qui ne reçoit pas un préavis d’au moins 7 jours est rémunéré au tarif et demi (1 ½). L’employeur propose que le taux de rémunération plus élevé ne s’applique que si l’employé ne reçoit pas l’avis de modification de son horaire de travail dans les 48 heures.

La version originale de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Conseil du Trésor : de retour à la table en octobre

Négociations

L’AFPC rencontrera le Conseil du Trésor les 10 et 11 octobre pour discuter des enjeux communs à quatre groupes : Services des programmes et de l’administration (PA), Services de l’exploitation (SV), Services techniques (TC) et Enseignement et bibliothéconomie (EB). La négociation des enjeux de chaque groupe se poursuivra les 16 et 17 octobre.

Lors des dernières séances de négociation en juillet, l’AFPC s’est présentée à la table avec des revendications claires et un mandat clair pour faire avancer les choses. Malheureusement, l’employeur n’a pas fait preuve du même sérieux et n’a pas montré un réel désir d’avancer.

Lorsque nous reviendrons à la table en octobre, nous nous attarderons aux questions qui nous tiennent particulièrement à cœur, c’est-à-dire :

  • indexer les salaires sur le taux d’inflation et éliminer les disparités salariales;
  • faciliter la conciliation travail-famille, notamment en prolongeant la période de congé parental de 37 à 63 semaines;
  • limiter le recours aux agences de placement temporaire et réduire le travail précaire.

En dépit des nombreux problèmes de paye que leur cause Phénix depuis maintenant deux ans et demi, nos membres continuent d’aller travailler pour offrir des services essentiels aux Canadiennes et Canadiens. Ils ne méritent pas moins qu’une convention collective qui reconnaît leur engagement et l’importance des services qu’ils assurent à la population.

En plus de n’être toujours pas payés correctement, nos membres doivent encore patienter avant d’obtenir les conditions de travail qu’ils méritent — c’est scandaleux !

Une version de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Réforme de la classification : l’AFPC dépose un grief de principe au nom du groupe PA

CIU Flag / Drapeau du SDI

L’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) vient de déposer un grief de principe au nom du groupe Services des programmes et de l’administration (PA), puisque le Conseil du Trésor n’a pas respecté les délais de mise en œuvre de la réforme de classification.

Processus de réforme de la classification

Le processus lié à la réforme de la classification a été extrêmement lent pour la majorité de nos unités du Conseil du Trésor. À cela s’ajoutent les retards engendrés par les années de compressions du gouvernement Harper.

Lors de la dernière ronde, l’AFPC a réussi à négocier de meilleures dispositions dans la convention collective des PA concernant l’examen de la structure des groupes professionnels ainsi que des échéanciers pour la mise en œuvre de la réforme de classification. L’examen de la structure des groupes professionnels devait s’achever au plus tard le 30 décembre 2017.

Non-respect des échéanciers

Au cours de la présente ronde, on s’attendait à ce que l’employeur soit prêt à négocier en fonction de nouvelles normes de classification et descriptions de travail pour le groupe PA. Comme l’employeur a manqué à ses obligations, nous avons déposé un grief de principe.

L’AFPC maintient ses objectifs concernant la réforme de la classification :

  • Remplacer le système de classification très désuet du Conseil du Trésor
  • Élaborer des normes d’évaluation des emplois et des descriptions de travail qui tiennent compte des réalités et qui souscrivent aux principes de l’équité salariale.

Maintenant que les pourparlers ont repris, nous aborderons cette question à la table de négociation et veillerons à faire respecter le contrat de travail actuel.

L’AFPC poursuivra son objectif de mettre en place un système de classification qui permettra d’évaluer et de rémunérer tous nos membres de manière juste et équitable, reconnaissant ainsi la valeur de leur travail.

Une version de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.

Négos pour les groupes PA, EB, TC & SV : lent départ pour le gouvernement, l’AFPC veut des améliorations

Négociations

Dans le cadre de la reprise des pourparlers cette semaine avec le Conseil du Trésor, l’Alliance de la Fonction publique du Canada s’est donné le mandat clair d’améliorer les conditions de travail. Nos équipes de négociation des groupes PA, EB, TC et SV revendiquent des gains importants pour les fonctionnaires fédéraux, entre autres, un meilleur équilibre entre le travail et la vie personnelle et l’amélioration des salaires et des congés.

Malheureusement, l’employeur s’est contenté de donner ses premiers commentaires sur nos revendications non pécuniaires. L’AFPC était tout à fait prête à négocier, mais le Conseil du Trésor ne se préoccupait que des questions administratives.

La majorité des fonctionnaires fédéraux subissent les problèmes de Phénix depuis plus de deux ans, mais continuent malgré tout à fournir des services essentiels à la population. Nous nous attendons à ce que le gouvernement se présente à la table avec une entente qui reconnaît le dévouement de nos membres et la valeur du travail qu’ils accomplissent.

Les problèmes de paye ne sont toujours pas réglés pour les membres de l’AFPC : pas question de les priver plus longtemps des conditions de travail qu’ils méritent.

Une version de cet article a été publiée sur le site de l’AFPC.